Si passer plus de temps avec sa famille et ses amis arrive en tête des résolutions des habitants de la région Bourgogne-Franche-Comté, le fait de faire du sport devance cette année l’idée d’avoir un rythme de sommeil plus régulier.
Sur le podium des bonnes résolutions 2023 en Bourgogne-Franche-Comté :
- Passer plus de temps avec sa famille et ses amis pour 29% (27% en 2022)
- Pratiquer une activité physique régulière pour 27% (36% en 2022 et vs 32% en 2023 au national)
- Avoir un rythme de sommeil plus régulier pour 24% (24% en 2022)
Aussi, en 2022, près de 6 habitants sur 10 de la région Bourgogne-Franche-Comté (66%) déclarent avoir tenu au moins une des résolutions qu’ils s’étaient fixés pour l’année, un chiffre en hausse de 15 points comparé à l’an passé.
La Bourgogne-Franche-Comté, deuxième région la plus sportive de l’hexagone
En Bourgogne-Franche-Comté, le niveau de pratique sportive augmente. Plus de 7 habitants sur 10 (77%) déclarent pratiquer une activité sportive, un indicateur en hausse depuis l’an dernier de 16 points. Parmi eux, 46% pratiquent plus de 3h de sport par semaine (versus 41% au national).
Aussi, s’ils sont plus nombreux à pratiquer une activité sportive, de façon corolaire, la durée moyenne de la pratique augmente et n’a jamais été aussi importante, une durée moyenne de 5,3h (vs 4,6h au national).
Un contexte inflationniste qui impacte la pratique sportive en Bourgogne-Franche-Comté
Le contexte inflationniste actuel amène les habitants de la région Bourgogne-Franche-Comté à faire des choix sur leurs dépenses courantes. Et malheureusement l’activité physique n’échappe pas à la règle. 35% des habitants déclarent que l’inflation les a déjà amenés à renoncer soit à participer à un événement sportif, à prendre ou renouveler un abonnement sportif ou encore acheter de nouveaux équipements.
Autre point alarmant, l’inflation impacte aussi la pratique sportive des enfants et leurs équipements en Bourgogne-Franche-Comté. 40% des parents déclarent que l’inflation les a amenés à renoncer, au moins une fois à acheter de l’équipement pour leur enfant, les inscrire à un évènement sportif, ou prendre ou renouveler l’abonnement sportif de leur enfant.
"Cette 12e édition du baromètre Sport Santé montre que la sédentarité des Français baisse alors que le niveau de pratique augmente et cela va même au-delà du niveau d’avant crise sanitaire. Pour autant, presqu‘un quart d’entre eux a dû renoncer à prendre ou renouveler un abonnement sportif en 2023 à cause de l’inflation … encore plus alarmant certains ont dû y renoncer aussi pour leurs enfants ! Dans ce contexte, notre Fédération est plus que jamais mobilisée. Sa mission, qui est inscrite dans ses statuts, est de rendre accessible la pratique physique et sportive à tous les publics. Nous avons donc mis en place des programmes destinés aux personnes exclues de l’activité sportive pour des raisons d’âge, de santé, mais aussi de difficultés sociales, d’éloignement territorial ou de handicap physique. Pour atteindre cet objectif, nous nous appuyons sur nos 6 500 animateurs, près de 5 000 clubs et plus de 360 000 licenciés. Ce qui fait de la FFEPGV la 1re Fédération sportive non compétitive et la 7e fédération sportive de France". explique Marilyne Colombo, Présidente de la FFEPGV.
(Communiqué)