Pass sanitaires dans les transports : les contrôles seront massifs

Le pass sanitaire, entré en vigueur lundi notamment pour les transports longue distance, doit inciter les Français à se faire vacciner, a rappelé le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, espérant qu’il « suscite l’adhésion ».

© D Poirier

"L'objectif du pass sanitaire dans les transports, c'est l'incitation à la vaccination et la préservation de la liberté", a déclaré lundi le ministre sur France Inter.

Le pass sanitaire - preuve d'une vaccination complète, d'un test négatif de moins de 72 heures ou du rétablissement du malade depuis moins de six mois - est désormais exigé pour monter à bord des trains interrégionaux et des TGV, mais pas pour les TER et trains de banlieue parisienne.

Les contrôles "seront massifs, ils ne seront pas systématiques parce nous avons 400.000 voyageurs par jour dans les trains, pour ne parler que des trains, et c'est donc tout à fait impossible de contrôler tout le monde en tous points", a-t-il affirmé, promettant une semaine de rodage.

"Cette nouvelle procédure doit susciter l'adhésion, on l'a vu pour le port du masque, on avait fait de la même façon une semaine de rodage et honnêtement ça s'était très bien passé, on avait 95 % des usagers du train qui avaient bien porté le masque tout de suite", a-t-il expliqué.

Les contrôles seront mis en place "à l'abord des quais", pourront être effectués à bord des trains ou à l'arrivée. Les contrevenants encourent une amende forfaitaire de 135 euros.

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