La veille, le club sochalien affrontait le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) en vue d’espérer son maintien en ligue 2 pour la saison prochaine. Une déception immense, tant pour ceux qui y ont cru de loin ou de près, comme l'arrière-petit-fils du fondateur du club Romain Peugeot, qui avait présenté un projet de reprise, ce lundi 31 juillet.
Le CNOSF n'a pas été convaincu par le projet de reprise piloté par Romain Peugeot a déclaré à l'AFP le président du Grand Belfort, Damien Meslot, dont l'agglomération avait prévu d'apporter un million d'euros au FCSM. "C'est une grande tristesse et une grande déception car le club reste entre les mains de Nenking qui va déposer le bilan", a estimé M. Meslot.
Une réaction trop tardive estime le CNOSF...
La Fédération française de football (FFF) et sa Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) exigeaient du FCSM un budget de 12 millions d'euros afin de faire face à ses charges. Mais "le CNOSF a estimé que le montage proposé par Romain Peugeot et ses investisseurs était arrivé trop tard et qu'il ne justifiait pas de revoir la décision prise par la DNCG", selon M. Meslot, à quelques jours de la reprise samedi du championnat de L2.
Cette décision signe la défaite du club, celle de ne pas repasser devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). Le groupe chinois Nenking, qui avait annoncé qu'il ne souhaitait pas défendre un budget de National 1, devra assumer la relégation du club en National 3 et la perte du statut professionnel qui lui est associée.
Une "décision incompréhensible" pour Romain Peugeot
Selon une information de France Bleu Belfort-Montbéliard, les avocats de Romain Peugeot parlent d'une "décision incompréhensible" estimante que le dossier "n'a pas été bien analysé". Ils envisagent de saisir le tribunal administratif, si le délai leur permet encore.
"C’est une grande tristesse de voir ainsi disparaître notre club historique. C’est une partie de l’âme de notre territoire qui s’en va" a déclaré Damien Meslot dans un communiqué. Le Grand Belfort continuera toutefois "à soutenir le FCSM et sera à ses côtés pour préparer l’avenir" termine-t-il.
Élodie Retrouvey (avec AFP)
1 Commentaire
Un commentaire
une honte que ces nantis du cnosf qui sauvent les clubs mafieux et détruisent les clubs familiaux et formateurs.
honte aussi au premier fossoyeur, qui n’est même pas intervenu pour un éventuel sauvetage
honte aussi aux chinois avec qui il ne faut jamais collaborer
merci à Romain Peugeot pour tout ce qu’il a fait