Les Républicains du Doubs, forts d'une primaire réussie de la droite et aussi du centre – 30.300 votants au premier tour et 31.400 au second, annoncent fièrement 2.500 adhérents à jour de cotisation sur un fichier en comptant 3.200. "Une force en ordre de marche", comme aime à le souligner le responsable départemental LR – Michel Viennet- derrière leur candidat François Fillon qu'ils espèrent porter à l'Élysée.
Le Parti socialiste du Doubs, qui affiche 731 adhérents ayant réglé leur cotisation, est, lui, en pleine organisation de ses primaires. Ses militants devront choisir entre sept prétendants, comme pour la droite, très opposés les uns aux autres. Irréconciliables diraient certains. Beaucoup de militants redoutant même l'absence de leur parti au second tour de la présidentielle... c'est dire l'ambiance ! Le vote, ouvert à tous les Français inscrits sur les listes électorales, se déroulera les dimanches 22 et 29 janvier prochains.
À la gauche du PS, le Parti communiste regroupe "environ 200 encartés" selon l'un de ses élus questionné. Au niveau national, contrairement à la Franche-Comté, le PC a décidé après le vote des militants, de soutenir à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon, dont les troupes – Front de Gauche, Ensemble, Parti de Gauche sont difficiles à évaluer, entre 40 à 50 militants/adhérents selon la même source, bonne connaisseuse de cette mouvance politique.
EELV a réuni... 61 votants, en Franche-Comté, lors de son dernier congrès.
«En Marche» d'Emmanuel Macron rassemble dans le Doubs plus de 650 adhérents. Joli score pour un mouvement né il y a seulement quelques mois (même si un clic suffit sur internet pour s'inscrire et sans cotisation !). Ce qui explique aussi, peut-être, les récents sondages qui placent tous Emmanuel Macron, devant François Fillon – ce dernier pourtant largement adoubé par son camp - en tête des personnalités politiques favorites des Français, ce qui semble un bon indicateur d'un choix probable à la veille d'une séquence électorale très importante.
Le FN sollicité sur le nombre de ses adhérents n'a pas répondu.
Les semaines qui viendront nous diront s'il y a adéquation entre le nombre d'adhérents et la surface électorale réelle des partis. Elle s'affichera in fine, indiscutable, dans les urnes