La garde à vue de cette femme de 19 ans "a été levée mardi vers 16H20 afin de poursuivre l'enquête en préliminaire", a précisé à l'AFP le parquet de Besançon. L'étudiante en filière Administration économique et sociale s'était présentée mardi matin sur convocation au commissariat de Besançon où elle avait été placée en garde à vue. Une autre jeune femme "sera entendue ultérieurement" dans le cadre de la même enquête, a ajouté le parquet.
En parallèle, de nombreuses réaction d'associations et de partis politiques ont été publiées sur la toile et sur maCommune.info soutenant le dépôt de plainte de la maire de Besançon Anne Vignot. D'un autre côté, les chefs de file pour les élections européennes du Rassemblement national et de Reconquête affirment leur soutien à la militante du collectif Némésis.
Jordan Bardella, tête de liste Rassemblement national aux élections européennes du 9 juin, a regretté sur son compte X "qu'une pancarte appelant à expulser les violeurs étrangers (...) suffise à finir en garde à vue".
Dans la France d’Emmanuel Macron, une pancarte appelant à expulser les violeurs étrangers (position exprimée, à l’époque, par Marlène Schiappa) suffit à finir en garde à vue.
Le bon sens et la liberté d’expression ont déserté nos institutions. pic.twitter.com/BndL7No3zZ
— Jordan Bardella (@J_Bardella) April 9, 2024
La cheffe de file Reconquête aux européennes, Marion Maréchal, a également apporté son soutien à la militante en garde à vue.
Ce matin, une militante @Coll_Nemesis a été mise en garde à vue pour avoir réclamé l’expulsion des violeurs étrangers.
Rappel : au moins 46 femmes ont été violées par des migrants OQTF en 2023. 46 vies brisées par le laxisme migratoire. #LiberezYona pic.twitter.com/nUdqO4QLje
— Marion Maréchal (@MarionMarechal) April 9, 2024
(avec AFP)