Ophélie Claude-Boxberger gagne un procès pour l'usage du nom de son père

Publié le 29/06/2020 - 13:49
Mis à jour le 29/06/2020 - 13:54

L’athlète Ophélie Claude-Boxberger, par ailleurs au coeur d’une affaire de dopage, a gagné devant le tribunal de Montbéliard (Doubs) le droit de porter le nom de son père, l’ancienne star de l’athlétisme Jacky Boxberger.

Ophélie Claude-Boxberger ©Facebook ©
Ophélie Claude-Boxberger ©Facebook ©

Dans cette procédure au civil, le tribunal judiciaire de Montbéliard a rejeté la demande de la veuve de Jacky, Flora Boxberger, et de leur fils Jérémy, d'empêcher Ophélie Claude-Boxberger de porter le nom de son illustre père. Le tribunal a également condamné Flora Boxberger à verser 10.000 euros au titre du préjudice moral de l'athlète et 1.500 euros en dédommagement des frais d'avocat, selon le jugement en première instance daté du 10 juin consulté par l'AFP.

"Aucune usurpation du nom ne peut lui être reprochée", précise le jugement.

Née d'une autre relation en 1988, la spécialiste du 3.000 m steeple avait été reconnue par son père, l'ancien champion Jacky Boxberger, sept jours après sa naissance mais n'avait pas grandi avec lui. Ophélie Claude, à l'état civil, avait ajouté à l'usage le nom de son père après sa mort en 2001.

Ce droit lui était contesté par Flora Boxberger et son fils Jérémy, qui estimaient que le nom avait été ajouté à des fins commerciales et que l'attitude d'Ophélie avait nui à la carrière sportive de Jérémy, ancien sportif de bon niveau dans les catégories jeunes et dans le même club que sa demi-soeur.

"Ca met fin à l'acharnement subi depuis des années, depuis le décès de mon papa", a réagi Ophélie Claude-Boxberger auprès de l'AFP. L'athlète se trouve par ailleurs au coeur d'une rocambolesque affaire de dopage. Après un contrôle positif à l'EPO de l'athlète en septembre 2018, son beau-père Alain Flaccus s'est accusé pendant plusieurs mois de l'avoir dopée à son insu par jalousie avant de brusquement faire volte-face la semaine dernière.

Ophélie Claude-Boxberger, qui clame son innocence et rêve des Jeux de Tokyo en 2021, attend sa convocation par la commission des sanctions de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et risque quatre ans de suspension.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Licenciement d’Alexandra Cordier de la Ville de Besançon : une enquête préliminaire est ouverte pour ”détournement de fonds publics”

Dans son rapport d’observations définitives pour la commune de Besançon, la Chambre régionale des comptes, dont le rapport a été rendu public lors du dernier conseil municipal de Besançon, met en avant la somme de 94.000€ perçus par Alexandra Cordier lors de son licenciement, alors collaboratrice au cabinet du maire de l’époque, Jean-Louis Fousseret, en 2019.

Un militaire en mort cérébrale après une agression à la sortie du QG à Besançon : le troisième suspect activement recherché 

Vendredi 8 novembre, peu avant 4h00, chemin de Mazagran, à proximité de la discothèque Le QG à Besançon, un jeune homme a été retrouvé au sol, inanimé par la police nationale. Selon les caméras de vidéosurveillance de la discothèque et du centre de supervision urbaine, il se serait fait frapper par trois individus de 19 ans. Deux d'entre eux ont été interpellés et le troisième est activement recherché par les forces de l’ordre, a confirmé le procureur de la République de Besançon Étienne Manteaux ce mardi 12 novembre.

Un homme frappé à mort à Morteau : des faits d’une extrême violence filmés par l’agresseur présumé

Comme nous vous en informions jeudi 7 novembre 2024 sur maCommune.info, une rixe s’est produite mercredi 6 novembre à Morteau entre un jeune homme de 21 ans et un homme d'environ 60 ans. Le procureur de la République de Besançon, Étienne Manteaux, a tenu une conférence de presse en présence du lieutenant-colonel Damien Mathieu, commandant en second le groupement de gendarmerie départementale du Doubs.

Gefco : renvoi du procès pour travail dissimulé de chauffeurs d’Europe de l’Est

Le procès à Vesoul de l'ancien transporteur routier français Gefco, poursuivi pour avoir bénéficié d'un système illégal de prêt de chauffeurs venus d'Europe de l'Est, employés en France dans des conditions indignes, a été renvoyé lundi à cause d'une erreur de procédure. Le nouveau procès se tiendra du 7 au 11 avril 2025.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 15.84
nuageux
le 24/11 à 15h00
Vent
6.03 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
75 %