On a visité pour vous le "nouveau" musée du Temps

Publié le 28/06/2013 - 16:17
Mis à jour le 16/04/2019 - 09:36

Inauguré en 2002 dans le palais Granvelle, le musée du Temps de Besançon s’est offert en ce printemps 2013 un réaménagement complet. L’occasion d’une petite visite en quelques images choisies.

Et ça a bien changé !

Ce qui frappe tout d’abord, lorsque l’on visite le "nouveau" musée du Temps de Besançon (lire à propos du réagencement de ce musée la mail-interview de son conservateur Thomas Charenton ci-dessous), c’est le retour de la famille Granvelle en ses murs. Le premier étage permet de replonger dans le Besançon du XVIe siècle avec, outre les sept tapisseries à la gloire de Charles Quint qui s’y trouvaient déjà, des plans cavaliers de la ville, des tableaux – dont le portrait de Nicolas Perrenot de Granvelle attribué au Titien -, des objets de la collection des Granvelle, etc. Si le cabinet de curiosités a été entièrement revu, la grande galerie qui ouvre ses fenêtres sur la cour reste consacrée aux débuts de la mesure du temps, avec ses exceptionnelles collections de planétaires, globes terrestres, premières pendules, cadrans solaires, calendriers…

Lip entre au musée

Au deuxième étage, la grande nouveauté c’est que les vitrines dédiées aux microtechniques ont laissé place à … des montres qu’il était bien dommage de ne pas voir jusqu’alors ! Celles-ci témoignent de l’époque pas si lointaine où Besançon était capitale de l’horlogerie. Photos, diplômes, outillage d’horlogers complètent la collection qui se poursuit par une évocation de la production de l’entreprise Lip. On retrouve à cet étage la Leroy 01 – la montre la plus compliquée du monde au début du XXe siècle, l’un des fleurons du musée -, ainsi que les horloges atomiques et autres instruments de mesure du temps du XXe siècle. 

Rien de changé au troisième étage où se découvrent toujours le pendule de Foucault et les combles du palais réservés aux expositions temporaires. Ni au rez-de-chaussée, où l’on peut encore voir le plan relief présentant la ville de Besançon à l’époque de Louis XIV.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Culture

Une enfance dans le Haut-Doubs  : Alexandra Schroll raconte les mémoires de son père

La découverte d'un manuscrit relatant l'enfance de son père dans le coin de Labergement-Sainte-Marie a poussé Alexandra Schroll à en faire le récit pour le partager au monde. ''À travers cette publication, elle aspire non seulement à raviver les souvenirs d’une génération marquée par une époque révolue mais aussi à transmettre un témoignage vibrant de ce passé chargé d’enseignements et d’émotions'' raconte son éditeur.

Littérature : quels ouvrages récompensés au Prix littéraire comtois cette année ?

L'Association du livre et des auteurs comtois (Alac), fondée en 1979 à Besançon, décerne chaque année deux prix littéraires avec le soutien du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté. En 2024,  ces prix ont été remis lors d'une cérémonie à l'Hôtel de région le 6 décembre présidée par le conseiller régional Loïc Niepceron, avec la présidente de l'association Martine Coutier, le président du jury du prix Marcel Aymé, André-Noël Boichat et la présidente du jury du prix Lucien Febvre, Marie von Arx.

Musée Courbet : des oeuvres du peintre encore jamais montrées au public dans la nouvelle exposition

Jusqu’au 20 avril 2025, le musée Courbet à Ornans propose une nouvelle exposition pour connaître Gustave Courbet sous d’autres traits et plus précisément sur son parcours dès l’enfance jusqu’à Paris. Un voyage dans le temps et dans l’espace passionnant où l’on assiste aux premières esquisses méconnues de ce qui deviendra le principal maître du réalisme… Visite.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -1.14
ciel dégagé
le 27/12 à 03h00
Vent
0.77 m/s
Pression
1034 hPa
Humidité
72 %