"Je demande solennellement ce (lundi) matin au président de la République un moratoire sur le démantèlement de Fessenheim parce qu'en mars 2022 le démantèlement arrivera à un point de non-retour, c'est-à-dire à un point où on ne pourra plus jamais réouvrir Fessenheim", a déclaré sur franceinfo la députée RN du Pas-de-Calais qui souhaite construire six EPR et rouvrir Fessenheim.
"Je lui demande donc, compte tenu de l'hypothèse de sa défaite [à la présidentielle du printemps 2022], dont il doit tenir compte, un moratoire sur le démantèlement de Fessenheim pour laisser à son éventuel successeur la liberté de faire marche arrière et de pouvoir réouvrir Fessenheim", a-t-elle ajouté, estimant que "ce serait honnête et juste, ce serait loyal" de la part du chef de l'Etat.
Un an après l'arrêt des réacteurs à Fessenheim, les techniciens d'EDF préparent le démantèlement du site qui doit débuter en 2025, conformément à la décision de François Hollande confirmée par Emmanuel Macron.
Mise en service en 1977, la centrale située dans le Haut-Rhin est la première à être arrêtée dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l’énergie qui vise à réduire la part de l'énergie nucléaire dans le mix électrique français.