Selon le conseiller régional RN Julien Odoul cette hausse, est annoncée ”de manière discrète” dans les documents budgétaires, et viendra s’ajouter ”à une série d’augmentations intervenues ces dernières années”.
Depuis 2018, plusieurs revalorisations des tarifs TER ont été appliquées : +5 % à +50 % selon les trajets en décembre 2018, +2 % en janvier 2022, +5 % en avril 2023, +4 % en février 2024, et désormais +2,3 % en 2025.
Julien Odoul critique vivement la politique menée par la majorité de gauche dirigée par la présidente Marie-Guite Dufay. ”Avec la gauche et Marie-Guite Dufay, la politique est limpide : quiconque ose sortir de chez soi — en voiture, en car ou en train — doit être taxé au maximum !”, affirme-t-il. Il fustige également une ”majorité socialo-écolo-communiste” qui, selon lui, ”condamne les habitants de nos campagnes” malgré ses engagements sur les mobilités.

Le Rassemblement national reproche à l’exécutif régional d’imposer cette nouvelle hausse sans débat public ni vote en assemblée plénière, en optant pour un passage en commission permanente à huis clos. Il dénonce également une détérioration du service ferroviaire, citant des interruptions prolongées sur certaines lignes (comme Dijon-Nevers ou Dijon-Laroche-Paris), des fermetures, et une qualité de service jugée ”dégradée”.