Les enseignants sont encore une fois appelés à descendre dans la rue mardi 2 avril. Selon le syndicat Snes-FSU, ”pour la première fois depuis des décennies, l’objectif gouvernemental n’est plus d’élever le niveau de qualification des jeunes, mais bien de les pousser le plus tôt possible vers le monde du travail. Les décrets et circulaires parus sur le « choc des savoirs » la semaine passée ne répondent pas aux vrais problèmes de l’École !”
Il dénonce un ”tri social” avec :
- ”Suppression des correctifs académiques au DNB : 1 élève sur 5 ne réussirait pas l’examen” ;
- ”Le DNB deviendrait indispensable pour passer en seconde” ;
- ”Des classes de « prépa seconde » en nombre insuffisant pour les élèves ayant échoué au DNB : la plupart sortirait du système scolaire” ;
- ”Dès la classe de 6e, les élèves les plus faibles seraient placés à part, dans des « groupes de besoins » en maths et français ; la probabilité qu’ils puissent en sortir serait faible au vu des conditions matérielles de mise en place des groupes.”
Le Snes-FSU constate par ailleurs qu’il n’y a aucune mesure prévue pour ”les sureffectifs, l’inclusion sans moyens, l’absence de remédiation efficace, les salaires et l’insuffisance des recrutements.”
Pour le syndicat, ”le modèle d’École du gouvernement, du collège au lycée, vise à faire sortir de l’École publique les élèves des classes les moins favorisées. Certains départements sont en grève depuis 4 semaines pour s’opposer à ce projet, il est temps de les rejoindre dans la lutte !”
- Un rassemblement est organisé mardi 2 avril à midi devant le Rectorat à Besançon.