"La publication de la carte de l'Éducation prioritaire pour la rentrée 2014 marque un manque d'ambition certain de la part du gouvernement. Elle se fera à moyens constants : le financement des heures pour les uns sera assuré par la sortie du dispositif pour les autres. On passe en effet nationalement de 350 ECLAIR (École Collège Lycée pour l'Ambition l'initiative et la Réussite) à 102 REP+ (Réseau d'Éducation Prioritaire particulièrement sensible)" indique la snes-fsu.
Il demande par ailleurs comment Vincent Peillon, ministre de l'éducation, fera-t-il alors que le nombre de formateurs a été drastiquement réduit ces dernières années ?" s'il promet également d'améliorer la formation des ensignants d'éducation prioritaire.
Pour le syndicat des enseignants, cette réforme "persiste à ne pas prendre en compte les besoins de très nombreux élèves, fragilisés par les problèmes sociaux des familles, notamment dans les zones rurales. Il est à craindre que ce plan ne permette pas de réduire les écarts qui se creusent entre les élèves issus de familles défavorisées et les autres."