Nouvel An sous haute sécurité en France

Près de 100.000 policiers, gendarmes et militaires seront mobilisés pour la soirée et la nuit du 31 décembre et de nouveaux dispositifs de protection, comme des blocs de béton, seront mis en place en réaction aux attentats de Nice et Berlin. Dans le Doubs, 200 gendarmes et 200 policiers vont veiller sur votre Réveillon.

©

"La fête de la Saint-Sylvestre a toujours été un moment de forte mobilisation avec les conduites en état d'ivresse, les bagarres, les feux d'artifice ou encore les voitures brûlées. Maintenant, on prend aussi en compte les nouvelles menaces terroristes", explique une source policière.

Durant le week-end, 36.000 gendarmes et 52.600 policiers, dont 4.000 CRS, seront mobilisés en France, auxquels s'ajouteront 7.000 fonctionnaires de la préfecture de police de Paris et les 7.000 soldats de l'opération Sentinelle. A Noël, 91.000 policiers et gendarmes étaient sur le pont. Dans le Doubs, ce sont près de 400 policiers et gendarmes qui seront sur le pont.

"Le fait que nous soyons en vacances scolaires a permis de réorienter les effectifs qui étaient mobilisés sur les écoles sur les gares, sur les aéroports, sur tous les lieux qui accueillent aussi des touristes", a expliqué vendredi le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux. A Paris, quelque 1.700 fonctionnaires seront mobilisés pour les festivités des Champs-Elysées et des alentours. Les lieux seront également sécurisés par 1,7 km de barrières, 24 plots lourds, cinq chicanes et des véhicules des forces de l'ordre.

Des blocs de béton

"Des blocs de béton et des barrières seront installés sur les gros rassemblements" en France, prévient-on à la Direction générale de la police nationale (DGPN), soulignant que "les policiers municipaux sont aussi mobilisés".

Le ministère de l'Intérieur activera le 31 décembre le Centre opérationnel police. "Mais on espère qu'il ne sera pas nécessaire. Il gère ce qui est inhabituel, les gros évènements comme les attentats, pas le tout-venant", explique une source policière.

(Avec AFP)

Quitter la version mobile