Ils n’en menaient pourtant pas large. Sur un terrain bien gras, limite boueux en raison des fortes intempéries, les joueurs de François Bruard, qui plus est diminués, craignaient ouvertement ce déplacement à Arc-les-Gray, où il n’est jamais simple de réussir. La crainte a visiblement ses vertus. En Haute-Saône, le club bisontin s’est présenté vêtu de ses plus beaux atours.
Rapidement dominateurs, les joueurs de la capitale franc-comtoise ont dû leur salut par l’incontournable duo Girod-Rangdet, inimitable à ce niveau. Le dernier cité, sur une action orchestrée par son capitaine, avait ouvert le score avec malice (0-1, 34e). Cap’tain Girod n’était en reste en se montrant lui aussi opportuniste juste avant la pause (0-2, 44e). Les nombreux supporters bisontins à avoir bravé les conditions climatiques pouvaient rejoindre la buvette avec une immense banane.
A ce rythme-là…
Bien plus menacé au retour des vestiaires, Besançon avait la bonne idée de tenir son avantage. En totale réussite, les Doubistes corsaient même l’addition par Girod (0-3, 70e), puis grâce au jeune Iacovelli (0-4, 85e), qui laissait exploser sa joie pour son premier but à ce niveau. Logiquement ballotté cet été, le club bisontin pouvait cette fois savourer. Au moins provisoirement.
Avec la défaite à Jura Lacs de Côteaux-de-Seille, qui était la dernière équipe invaincue du championnat, le Racing retrouve la position de leader qu’il avait occupée en tout début de saison. On en vient surtout à se dire qu’à ce rythme-là, avec de telles valeurs, cette place pourrait logiquement être la sienne en fin de saison. Un juste retour des choses.