Nombre de naissances et espérance de vie en berne en 2020 en France

Publié le 19/01/2021 - 16:33
Mis à jour le 19/01/2021 - 16:56

Zoom sur la Bourgogne Franche-Comté • Le nombre de naissances en France en 2020 a atteint un plus bas depuis 1945, avec 740.000 bébés ayant vu le jour (26.100 en BFC), et l’épidémie de Covid-19 a réduit de plusieurs mois l’espérance de vie, a indiqué ce mardi 19 janvier 2021 l’Insee dans son bilan démographique 2020. Qu’en est-il en Bourgogne Franche-Comté ? Éléments de réponses

 © Pajuboyoung via Pixabay
© Pajuboyoung via Pixabay

Le taux de fécondité a baissé à 1,84 enfant par femme, contre 1,86 en 2019, selon l'institut de la statistique. L'espérance de vie à la naissance atteint 85,2 ans pour les femmes (en baisse de quasiment cinq mois) et 79,2 ans pour les hommes (en baisse de six mois), soit une baisse bien plus forte que celle observée en 2015, année marquée par une forte grippe hivernale.

En Bourgogne-Franche-Comté, selon les conditions de mortalité de l’année 2019, une personne âgée de 75 ans peut espérer vivre jusqu’à l’âge de 87 ans si c’est un homme, et de 89,6 si c’est une femme.

Des décès en hausse en France

Pendant cette première année de l'épidémie de Covid-19, 658.000 personnes sont décédées en France - toutes causes confondues -, soit 7,3 % de plus qu'en 2019, selon une estimation corrigée.

En Bourgogne Franche-Comté, la population au 1er janvier 2020 est estimée à 2.794.500 habitants - soit une baisse de 0,3 % sur un an. Au total, 33.500 décès ont été notés en Bourgogne Franche-Comté (+12,3 % de morts en 2020 par rapport cinq dernières années).

Seul le Doubs à un nombre de naissances supérieur à celui des décès

C’est la conséquence d’une forte baisse des naissances et d’une relative stabilité des décès. Moins de femmes en âge d’avoir des enfants et vieillissement de la population expliquent le décrochage du solde naturel (différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période) par rapport à la France métropolitaine.

L’indice de fécondité de la région est aussi plus faible qu’en moyenne en métropole. Dans tous les départements de la région, le solde naturel se dégrade, sauf dans le Jura.

"Avec + 1,9 ‰ habitants, le Doubs est le seul département dont le taux d’ accroissement naturel (le nombre de naissances est supérieur à celui des décès) reste largement positif et supérieur au niveau national. Il est toutefois en retrait par rapport à 2018 en raison uniquement de la baisse des naissances. De plus, le taux de mortalité, en 2019, y est le plus faible de la région... En Haute-Saône, en Saône-et-Loire, dans l’Yonne et le Territoire de Belfort, les naissances diminuent et les décès augmentent", explique l'Insee.

©

Moins de naissances et plus de de?ce?s dans la moitie? des de?partements

©

Pour rappel...

Le 15 janvier dernier, l'Insee avait estimé le nombre de décès 2020 à 667.400 personnes (+9 % en un an).Naissances en baisse, décès en hausse: logiquement, cette conjonction a entraîné un solde naturel très bas, à 82.000 contre 140.000 en 2019. C'est le solde naturel le plus faible depuis 1945.

L'année 2020 a également été marquée par un effondrement de 34 % du nombre de mariages, ces célébrations ayant été interdites pendant le premier confinement, puis autorisée, mais avec une stricte limitation du nombre d'invités.

(Avec AFP) --

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -0.21
chutes de neige
le 22/11 à 00h00
Vent
4.08 m/s
Pression
1000 hPa
Humidité
97 %