Peu avant midi, cette élève de 1ère, interne dans son lycée, est parvenue à atteindre le toit d'un bâtiment accueillant le réfectoire et haut de "plus d'une dizaine de mètres", avant de sauter, a précisé à l'AFP M. Lallois, confirmant une information du site internet du Berry républicain.
Elle a succombé à sa chute sur place.
En fin de matinée, la jeune fille s'était rendue auprès de l'infirmière du lycée pour exprimer son mal-être mais sans manifester son intention de mettre fin à ses jours. "C'est un mal-être ancien, qui date de la période du collège qu'elle a mal vécue mais aucune difficulté n'a été signalée au sein du lycée", a déclaré le vice-procureur.
L'adolescente avait également laissé une lettre dans la matinée à une camarade de classe où elle s'ouvrait de ses difficultés mais là encore sans évoquer de geste suicidaire.
Une cellule psychologique a été mise en place au sein de l'établissement. Aucun élève n'a assisté à la chute mortelle de la jeune fille. Seul le conjoint de l'infirmière scolaire, présent dans son logement de fonction face au réfectoire, a vu la victime sur le toit et s'est précipité pour tenter, en vain, de porter secours à la lycéenne en détresse.
- Une enquête, confiée à la gendarmerie de Cosne-sur-Loire, pour "recherche des causes de la mort" a été ouverte afin notamment d'explorer l'environnement scolaire et familial de l'adolescente.