« C’est notre plus grosse saison culturelle, en terme de quantité comme de qualité » explique Hamid Asseila, directeur de NG Productions.
« On attend de très grands artistes à Besançon, que ce soit des humoristes comme Haroun (le 31 octobre au Grand Kursaal), Malik Bentalha (le 5 décembre à Micropolis), Elie Semoun (le 15 novembre au Grand Kursaal), Jérémy Ferrari (19 février au Grand Kursaal)… Ou des chanteurs, comme Arno (15 janvier au Petit Kursaal), Alain Souchon (15 avril à Micropolis), Maxime Le Forestier (6 mars à Micropolis)…
On a aussi du ballet international, avec la venue de celui de Saint-Pétersbourg pour Casse-Noisette, qui est vraiment incroyable (le 29 novembre à Micropolis). »
Les coups de cœur de Hamid
Le directeur de NG livre aussi ses coups de cœur des artistes parfois moins connus du grand public, mais « qui valent clairement la peine ».
Comme « Arcadian, un groupe de chanteurs connu pour la Folie Arcadienne (14 février au théâtre Ledoux), Matthieu Longatte, humoriste et chroniqueur de Bonjour Tristesse (14 mars au Petit Kursaal)... Ou l’immense Patrick Timsit, bien évidemment déjà très connu, qui fera deux dates (6-7mai) au Scènacle. »
13eannée pour NG
« D’ailleurs, c’est une telle saison qu’on a embauché une cinquième personne dans l’équipe » s’amuse Hamid. « Ca fait plaisir, on continue de se développer 13 ans après avoir démarré. On a vu des artistes peu connus devenir très gros, comme Malik Bentalha ou Jérémy Ferrari » se rappelle-t-il.
Internet et les médias
« On a aussi vu l’influence d’internet et de la télévision sur la consommation du public. Désormais, il n’est pas rare qu’un artiste, d'abord peu connu, soit mis sur le devant de la scène très rapidement ! Et qu'il se mette à remplir les salles alors qu’il y a quelques mois, personne ne le connaissait » s’amuse le directeur.
Faire venir des artistes à Besançon
Et si certaines choses ont changé, d’autres demeurent. « On se bat toujours pour faire venir des artistes à Besançon. Ce n’est pas facile, il faut beaucoup négocier avec les producteurs parisiens, qui préfèrent souvent aller à Dijon » affirme Hamid.
« C'est sûr, ça demande beaucoup de travail et d’investissement… Mais je suis Bisontin, j’aime cette ville, je veux qu’elle bouge et surtout, je sais ce que vaut le public bisontin » conclut M. Asseila.
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