Étaient présents pour effectuer cette présentation : la présidente Macha Woronoff, le directeur de Supmicrotech-Ensmm Pascal Vairac, le directeur de l’UTBM Ghislain Montavon, la directrice régionale du CROUS BFC Murielle Baldi, le directeur de l’ISBA Mathieu Ducoudray et le responsable du développement école et de la qualité à l’ESTA Xavier Greffoz.
Le nouvel établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel expérimental de l’université Marie et Louis Pasteur est né de la volonté d’une partie des anciens membres fondateurs de la Comue et se compose de :
- 11 composantes (issues de l’ex-université de Franche-Comté) : UFR SLHS, UFRS Sciences de la santé, UFR ST, UFR SJEPG, UFR STGI, UFRS STAPS, IUT Besançon-Vesoul, IUT Norf Franche-Comté, INSPÉ, CLA Besançon et ISIFC.
- 2 établissements-composantes : Université de Technologies de Belfort-Montbéliard (UTBM), Supmicrotech-ENSMM
- 6 établissements associés : l’École nationale supérieure d’arts et métiers (ENSAM) au titre de son campus de Cluny, le CHU de Besançon, le CROUS BFC, l’Établissement Français du Sang BFC, l’École supérieure des technologies et des affaires (ESTA) de Belfort et l’Institut supérieur des Beaux-arts de Besançon.
Une évolution plutôt qu'une révolution
Autrefois regroupés sous une même entité appelée "Comue Bourgogne-Franche-Comté", le mariage raté entre l’université de Bourgogne et l’université de Franche-Comté a finalement laissé place à deux EPE qui portent désormais leur propre projet distinct. Mais pas question pour autant de parler d’échec puisque pour la présidente Macha Woronoff, malgré la sortie définitive de l’université de Bourgogne en mars 2024, la Comue n’a pas cessé d’exister pour autant. Celle-ci a au contraire "permis de poser les bases" pour la présidente qui nous explique dans notre vidéo, que la Comue a "continué à vivre après le départ de l’UB", et a "évolué" comme l’université de Franche-Comté en université Marie et Louis Pasteur. La présidence voit d’ailleurs dans la création de ce nouvel établissement plus une "évolution" qu’une "révolution".
Quant à la querelle avec l’université de Bourgogne, Macha Woronoff préfère laisser ça au passé préférant "construire l’avenir" et ne manque pas d’ajouter que ce nouvel établissement poursuivra son "partenariat avec l’université Bourgogne Europe".
Pour le nom de ce nouvel EPE en revanche, exit la référence régionale limpide, il faudra désormais la voir sous forme de clin d’oeil à ses origines. Fondée en 1423 à Dole, l’université de Dole, puis de Besançon et enfin celle de Franche-Comté sera désormais celle de Marie et Louis Pasteur. Un nom "porteur de sens" qui met en lumière "l’héritage scientifique et humain d’un couple emblématique de la région" et qui reconnait (enfin) à Marie Pasteur sa "contribution essentielle à la connaissance scientifique contemporaine".
Ce qui change
Alors qu’est-ce que cela change ? Concrètement pas grand-chose, en tout cas pas pour les premiers concernés, les personnels et étudiants de l’université puisque l’EPE emporte désormais les missions auparavant dévolues à la Comue UBFC. La transformation de l'UFC au sein de l'EPE ne devrait pas avoir d'incidence sur leur quotidien.
Le nom université de Franche-Comté disparait totalement au profit de l'université Marie et Louis Pasteur. Un changement de nom qui n'a d'ailleurs pas été chiffré selon la direction de la communication de l'université malgré une mise à jour de la signalétique qui s'impose.
Ce qui ne change pas
La nouvelle union devrait en revanche permettre une meilleure collaboration entre les établissements et une organisation plus "souple" dépassant "le cadre traditionnel des universités". Ce statut d’EPE est également "une réponse stratégique pour moderniser le système universitaire français, en s’adaptant aux besoins locaux tout en visant une excellence académique et scientifique à l’échelle mondiale". Grâce à une signature scientifique commune, il permettra davantage de visibilité dans les classements internationaux. Ce qui aurait pour effet de "renforcer l’attractivité de nos formations et favoriser l’inclusion et l’insertion professionnelle des étudiants". Mais également de "conforter l’excellence académique et scientifique à l’oeuvre dans nos établissements" précise Macha Woronoff. Ce regroupement a également pour ambition "d’affermir dans un contexte de très forte compétition nationale et internationale, l’ancrage territorial de notre établissement et garantir son développement et son rayonnement" conclut la présidente.
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