"C’est une sous-préfète déjà très expérimentée. Elle a également été à deux reprises secrétaire générale dans l’Indre et la Charente", a indiqué Jean-François Colombet, préfet du Doubs qui a retenu Nathalie Valleix parmi plusieurs candidatures proposées.
Une arrivée en Franche-Comté sous la neige que la secrétaire générale a l’air d’apprécier. Tout sourire, elle imagine d’ailleurs déjà les différents endroits à visiter et se dit ravie de découvrir une nouvelle région.
Quelles sont les missions d’une secrétaire générale de préfecture ?
La secrétaire générale de préfecture (à ne pas confondre avec la directrice de cabinet) est une directrice général des services. "Elle dirige les services de la préfecture. C’est l’adjointe du préfet, nous échangeons sur de nombreux sujets et notamment sur le cap à prendre", souligne Jean-François Colombet.
"Le premier rôle que l’on m’assigne, c’est de faire tourner -"la maison préfecture"-, faire en sorte qu’elle fonctionne le mieux possible. Cela veut dire mettre en place beaucoup de contacts en interne, de dialogue social", explique la secrétaire générale de préfecture.
Le travail de Nathalie Valleix s’articulera sur plusieurs grands axes à savoir :
- La planification écologique (notamment les zones d’accélération favorables aux énergies renouvelables, ZAEnR) pour laquelle le secrétaire général du Doubs est référent. Il s’agira de coordonner les actions des services en relation avec les collectivités,
- L’organisation des élections européennes. Le secrétariat général gère le bureau des élections (soit la charge logistique d’organisation des élections). Le cabinet, lui, gère le volet la prévision, compte rendu…),
- Les titres de séjour et d’identité (C.E.R.T : centre d'expertise et de ressources titres)
- Les titres de séjour étrangers avec la mise en place de la dématérialisation des demandes des titres,
- La cohésion sociale et territoriale (2024 et une année de renouvellement des contrats de ville)
En tant que sous-préfète de l’arrondissement de Besançon, Nathalie Valleix "devra également être proche des élus" en étant "qu’aidant" afin de les accompagner "dans la difficulté du moment ", et cela, "même à titre personnel lorsqu’ils exercent leurs fonctions", indique Jean-François Colombet en faisant référence climat ambiant suite aux menaces et agressions d’élus survenues en fin d’année dernière en France.