" Je refuse la prise en otage de la population, comme je refuse l’absence de volonté de Madame le Maire sur les questions de sécurité", a indiqué devant le sénat Jacques Grosperrin, qui a rappelé les derniers faits divers pour lesquels la ville a fait parler d’elle.
"Les habitants ne peuvent tolérer que la maire de Besançon s’exonère en permanence de cette responsabilité"
Si le sénateur a rappelé la responsabilité de l’Etat dans la lutte contre le narcotrafic et la criminalité organisée, il a également souligné que celle qui "incombait aux maires était essentielle" : "C’est une véritable obligation d’agir qui leur est imposée par le Code Général des Collectivités Territoriales. Les habitants ne peuvent tolérer que la maire de Besançon s’exonère en permanence de cette responsabilité".
Jacques Grosperrin a tenu à préciser que le ministre de l’Intérieur a "confirmé tous ses engagements dans ce combat national. L’État se réarme, comme il l’a fait contre le terrorisme".
Sur ce point, il tacle Anne Vignot, la maire de Besançon, en mettant en doute ses "capacités à protéger les concitoyens" : "Comment Madame Vignot peut-elle notamment refuser l’accroissement indispensable de la vidéoprotection réclamé par tous les services de police et de justice ? Personne n’est dupe des arguties et contrevérités utilisées pour dissimuler l’absence de volonté d’agir".