Le bébé "passe l'essentiel de son temps caché dans la boîte qui lui sert de nid", a expliqué à l'AFP le vétérinaire Benoît Quintard, par ailleurs directeur adjoint du zoo.
Le tatou est classé comme une espèce "quasi menacée" par l'UICN, Union internationale pour la conservation de la nature, "principalement à cause du braconnage et de la destruction de son habitat naturel au profit de l'agriculture", précise le zoo.
Endémique du Brésil ou d'autres pays limitrophes d'Amérique du Sud, le tatou porte une plaque osseuse entièrement recouverte d'écailles sur le dos, la tête et la queue, et peut se recroqueviller entièrement en boule pour se protéger des prédateurs et du froid. C'est d'ailleurs cette dernière caractéristique qui a jusqu'ici empêché les soigneurs de déterminer le sexe du nouveau-né, et donc de lui donner un nom.
Le bébé a été mis au monde et élevé dans le calme, dans une zone non visible du public, et a désormais "bien grandi", selon M. Quintard.
Une telle naissance est "peu fréquente" dans les parcs zoologiques, notamment parce que peu d'établissements possèdent des tatous, mais aussi parce qu'il arrive que les nouveau-nés, dès leur venue au monde, soient délaissés par leur mère à cause du stress ambiant.
(Source : AFP)