Naissance d'un bébé Langur de François à la Citadelle de Besançon

Publié le 03/05/2020 - 11:31
Mis à jour le 03/05/2020 - 11:36

C’est l’info « sans Corona » de la semaine à Besançon ! Au tout début du confinement, un bébé Langur de François est né le 18 mars 2020 à la  Citadelle de Besançon. « Ce jeune mâle est le premier de son espèce à voir le jour » au jardin zoologique de Muséum bisontin.

Le secteur des primates du Muséum de Besançon abrite plus de 23 espèces. Il se compose d’une singerie qui héberge des tamarins, des langurs, des siamangs et des lémuriens en voie de disparition, et des enclos végétalisés où évoluent des espèces de taille moyenne présentées en fonction de leur répartition géographique : colobes guéreza (Afrique), gibbons (Asie), saïmiris et sakis à face blanche (Amérique du Sud).

"Il s’agit d’une naissance exceptionnelle pour ces primates dont il ne subsisterait que 2000 individus dans la nature, et 133 en institutions zoologiques dans le monde" indique ce 27 avril 2020 la Citadelle de Besançon.  Un espoir pour cette espèce, menacée par la destruction de son habitat naturel pour l’agriculture, l’exploitation minière ainsi que la chasse alimentant la pharmacopée chinoise traditionnelle.

Il s’agit de la quatrième naissance de Langur de François – du nom d’un consul de France en poste dans le sud de la Chine au 19e siècle – en Europe, et la cinquième dans le monde.

29 parc zoologiques - dont 8 en Europe - accueillent le Langur de François

Le Muséum de Besançon est le seul en France à présenter ces Langurs. "Le Muséum de Besançon s’est spécialisé au cours de ces dernières années dans la reproduction d’espèces
rares et menacées
" précise la Citadelle de Besançon qui rappelle que 70 % des espèces présentées au Jardin zoologique sont élevées dans le cadre de programmes d’élevage européens ou internationaux (EEP), créés pour la sauvegarde des espèces animales en danger.

Info +

Le Muséum de Besançon présente une famille composée d’un couple reproducteur de Langur de François : Ping, femelle âgée de 5 ans, et Johan, âgé de 15 ans, tous deux nés au Royaume-Uni et arrivés à la Citadelle respectivement en 2018 et 2012.

La gestation de cette espèce dure de 160 à 190 jours. À la naissance, le bébé arbore un pelage roux, qui disparaîtra après quelques semaines pour devenir aussi noir que celui de ses parents. Il deviendra reconnaissable à sa bande de poils blancs ressemblants à de longs favoris.

À l’état sauvage, cette espèce vit dans les collines karstiques de la région du sud-ouest de la Chine jusqu’au nord-est du Vietnam. Ils vivent en bande d’une douzaine d’individus en moyenne, dirigée par les femelles, qui élèvent les jeunes ensemble. Ils vivent dans des grottes creusées par les pluies dans les falaises de calcaire, et se nourrissent essentiellement de feuilles, bourgeons, écorces et racines.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Nature

Journée nationale de la résilience 2025 : la préfecture de la Haute-Saône lance son appel à projets

À l'occasion de la journée nationale de la résilience prévue le 13 octobre 2025, la préfecture de la Haute-Saône appelle les citoyens, les organisations et les entreprises à se mobiliser. L'objectif : sensibiliser le grand public aux risques naturels et technologiques présents dans l'environnement via des actions d'information et de prévention.

Haute-Saône : la préfecture interdit les lâchers de lanternes volantes et de ballons

Dans un souci de préservation de l’environnement, de protection de la faune et de sécurité aérienne, Romain Royet, préfet de la Haute-Saône, annonce, dans un communiqué du 14 avril 2025, l’interdiction des lâchers de lanternes (dites "lanternes célestes ou thaïlandaises") ainsi que des ballons à usage récréatif ou de loisir.

Le département du Doubs passe en vigilance sécheresse

Malgré des cumuls de pluie conformes aux normales de saison et le retour de la pluie prévue pour la semaine prochaine, le préfet du Doubs Rémi Bastille vient de passer le département du Doubs en vigilance sécheresse ce jeudi 10 avril 2025 et appelle la population à se montrer économe et notamment à récupérer l’eau de pluie pour ceux qui le peuvent. 

À Besançon, trois réunions de sensibilisation sur le moustique tigre

Présent à Besançon depuis janvier 2023, le moustique tigre fait l'objet d'une surveillance accrue en raison des risques sanitaires et des nuisances qu'il représente. Pour lutter efficacement contre sa prolifération, la Ville de Besançon, l'Agence Régionale de Santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté et Promotion Santé BFC organisent trois réunions publiques d'information et de sensibilisation dans la capitale du temps. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 6.99
couvert
le 19/04 à 06h00
Vent
1.46 m/s
Pression
1009 hPa
Humidité
83 %