La fille, Pascale Zaugg, âgée de 49 ans, a été retrouvée vendredi matin "prostrée", dans la propriété familiale de Pfastatt (banlieue de Mulhouse), a précisé le parquet. Brièvement placée en garde à vue, elle a été transférée dans un hôpital psychiatrique, apparaissant désorientée et tenant des propos incohérents.
Elle n'a donc pu être entendue par les enquêteurs. Fille unique du célèbre artiste et critique d'art suisse Rémy Zaugg, elle était activement recherchée par les enquêteurs, qui voulaient l'entendre à titre de témoin. Elle était en conflit avec sa mère. En octobre dernier, elle était sortie d'un hôpital psychiatrique, mais n'avait plus donné de nouvelles depuis.
La victime peut-être torturée ?
Dans son édition de samedi, le Parisien affirme que le corps de la victime a été retrouvé "entièrement dévêtu et dissimulé dans un tapis, glissé sous des planches de bois, dans une remise du jardin de la propriété". Le journal évoque également des "actes de tortures" qui aurait été infligés à la victime avant son décès. Des éléments que le procureur de Mulhouse Hervé Robin n'a pas évoqués lors de sa conférence de presse jeudi. Le cadavre portait des traces de coups à la tête.
La propriété de 7000 m2 ne présente aucune trace d'effraction, y compris dans l'ancien atelier de Rémy Zaugg qui abrite pourtant un grande collection d'oeuvres d'art.
(Source : AFP)