L'animal blessé a pu être soigné par un vétérinaire et ses jours ne sont pas en danger, a-t-on précisé de même source, confirmant une information du quotidien régional Le Bien Public. Les faits se sont déroulés samedi matin dans un haras qui compte une cinquantaine de pensionnaires.
L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Beaune.
Plus de 150 enquêtes ouvertes
Début septembre, le propriétaire d'un centre équestre de Côte d'Or avait signalé une intrusion dans son pré, à Losnes, entraînant le déploiement d'un important dispositif de gendarmerie.
Plus de 150 enquêtes ont été ouvertes suite à ces mutilations d'équidés, parfois mortelles, survenues dans une vingtaine de départements. Les premiers cas ont été mis au jour fin 2018 dans le Puy-de-Dôme avec deux mutilations à six mois d'intervalle dans le même village.
L'hypothèse d'une série ne s'impose qu'au printemps. Le parquet d'Amiens est alors saisi après que trois chevaux ou poneys sont retrouvés morts dans la Somme, l'oreille droite découpée.
Fin juin, onze faits similaires sont déjà dénombrés à travers la France. Depuis début août, l'accélération se confirme : Saône-et-Loire, Essonne, Jura, Côtes d'Armor....
Jusqu'ici, un seul propriétaire, dans l'Yonne, a dit s'être retrouvé face à deux agresseurs venus s'en prendre à ses poneys. Un homme de 50 ans, "connu en Allemagne pour des agressions sur des animaux", a été interpellé dans le Haut-Rhin avant d'être relâché.
C'est l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) qui coordonne le suivi des enquêtes pour en analyser les éléments.
Concernant les motivations des auteurs, tout est envisagé : défi sur les réseaux sociaux, dérives sectaires, mimétisme, haine des équidés, rites sataniques...
(AFP)