Dans son communiqué, le PS du Doubs précise avoir eu "connaissance, par les médias et sans concertation préalable, de la récente déclaration d’Anne Vignot réitérant sa candidature pour les élections municipales de 2026, après une première annonce en janvier 2023".
Une annonce précoce qui intervient notamment "dans un contexte de crise sociale et démocratique sans précédent". Le parti rappelle que lors des élections municipales de 2020, "notre tête de liste, Nicolas Bodin, a pris la décision, en concertation avec notre parti, d’élargir l’union pour éviter que la ville ne bascule à droite". Un choix "stratégique" et qui "s’est révélé être le plus judicieux". Le PS déplore ainsi "les récentes déclarations de la Maire-Présidente à son égard. Nicolas Bodin, numéro 2 sur la liste de 2020, s’est toujours engagé avec constance pour l’union et pour l’intérêt général, en apportant une contribution constructive sur le fond des dossiers".
Aucune stratégie définie pour 2026
S’ils précisent n’avoir pris "aucune décision concernant leur (notre) stratégie" pour 2026, les socialistes disent avoir tout de même noté "la volonté d’Anne Vignot d’ouvrir la porte à La France Insoumise (LFI), une nouveauté dans le paysage politique local".
Une question qui "n’a fait l’objet d’aucun débat préalable", et pour laquelle le Parti Socialiste "se montrera particulièrement attentif au contenu du projet". Il ajoute que son choix final "se fera collectivement et sera validé par nos militants locaux". Le PS sera un "bâtisseur de l’union, mais pas à n’importe quel prix" et à condition qu’il s’engage pour "un projet équilibré qui allie justice sociale, transition écologique et développement économique".