"Cette union locale, nous l'assumons collectivement", a-t-il lancé devant quelque 200 personnes, se disant "fier de (se) présenter avec l'appui de deux grandes forces politiques nationales".
M. Comparot avait officialisé fin octobre cette alliance locale entre LREM, l'UDI et l'association "Pour Dijon" qu'il préside, disant vouloir changer "les pratiques et les personnes" dans la ville dirigée depuis 2001 par François Rebsamen. Mais "nous ne sommes contre personne", a-t-il insisté mercredi, alors que M. Rebsamen n'avait pas encore indiqué s'il était candidat.
C'est en tant que président de l'association "Pour Dijon" que M. Comparot avait été investi le 14 octobre tête de liste par LREM. Le parti présidentiel et de l'UDI avaient souligné la nécessité de "se rassembler" pour espérer gagner dans la cité des ducs de Bourgogne.
Sylvain Comparot, 37 ans, ancien directeur de cabinet du président de l'Université de Bourgogne, est un ancien membre du parti socialiste, qu'il a quitté en février 2018, avant de fonder six mois plus tard une association "indépendante de tout parti politique" qui compte aujourd'hui 240 adhérents.
Le projet commun, qui devrait être dévoilé en janvier, est en cours d'élaboration. Les Dijonnais ont notamment pu se prononcer via une plateforme en ligne de l'association "Pour Dijon".
Sylvain Comparot a précisé quelques unes de ses propositions mercredi soir, appelant notamment de ses voeux un territoire "zéro déchet en 2035" ou encore la présence 24 heures sur 24 "d'une police municipale dans les neuf quartiers de la ville".
François Rebsamen, de son côté, a indiqué qu'il annoncerait son éventuelle candidature après les fêtes de de fin d'année. Dans la majorité sortante, le MoDem, pourtant partenaire de LREM au niveau national, pourrait renouveler son alliance avec le maire sortant. Mais EELV, également membre de l'actuelle majorité, a d'ores et déjà annoncé la présentation d'une liste autonome.
(AFP)