Fidèle de la lutte ouvrière à Besançon depuis plus de 40 ans, Nicole Friess a officialisé sa candidature à l'élection municipale de Besançon fin septembre 2019 pour "faire entendre la voix des travailleurs" les seuls, selon elle, à pouvoir changer la société.
C'est la troisième fois que Nicole Friess se présente à la municipale de Besançon :
- 2008 : 2,03% - 740 voix
- 2014 : 1,42 % - 518 voix
Nom de la liste : "Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs"
- Étiquette : Lutte ouvrière
Études et principaux diplômes : Les Chaprais en primaire, Lycée Pergaud en secondaire. Bac G1 (secrétariat)
Profession :
- secrétaire aux Établissements Boillon en 1972,
- Fac de Lettres et CHU de Besançon
- 1975 : entrée au CHU jusqu’en 2013 date de mon départ en retraite. "J’occupais la fonction d’adjoint administratif à l’accueil des Urgences".
Mandats exercés : déléguée syndicale
Pourquoi vous présenter à l'élection municipale de Besançon ?
"Les problèmes vitaux des travailleurs ne dépendent pas de la municipalité. Si les électeurs portaient à la tête de la municipalité des travailleurs qui vivent les difficultés de tous les exploités, celle-ci serait un point d’appui dans toutes les luttes contre les patrons et les notables locaux, comme contre l’état de la bourgeoisie.
La municipalité ferait systématiquement participer à ses décisions, les travailleurs, français ou étrangers, avec ou sans papiers, les chômeurs, les retraités, leurs associations, leurs syndicats..."
- Un modèle politique : Arlette Laguiller, première femme, travailleuse à s’être présentée aux élections présidentielles en 1974.
- Un anti-modèle politique : Tous ceux qui sont au service du grand patronat, quelle que soit leur étiquette.
- Votre mentor politique : aucun
- Votre meilleur souvenir politique : la grève des cheminots en 1995
Que pensez-vous des mandats de Jean-Louis Fousseret ?
"Rien d’essentiel ne se règle au niveau d’une municipalité comme exprimé précédemment. Toutefois, je ne cautionne pas :
- Le projet de démolition de l’immeuble de la rue de Chaillot, quartier populaire, qui a eu pour conséquence l’expulsion des locataires.
- La fermeture du local « bol d’air » qui permettait de recevoir les migrants, de les aider matériellement et administrativement. Nous sommes pour la liberté de circulation et d’installation de tous les migrants, je le rappelle."
Êtes-vous pour que le maire de Besançon soit également président de Grand Besançon Métropole ?
"Ce sont les maires des petites communes qui doivent s’exprimer sur ce sujet, eux qui sont confrontés à de nombreuses difficultés de fonctionnement et aux tracasseries administratives... "
Retrouvez à partir du mois de février le portrait plus personnel des candidats à l'élection municipale de Besançon.