"La gauche dans ses versions canal historique et macronisée bruisse de ses nombreux candidats sous entendus ou affirmés soucieux de maintenir Besançon en 2020 plus ou moins rose, plus ou moins rouge ou plus ou moins verte... avec les mêmes visages", déclare Pascal Bonnet. "J’ai cette semaine une réunion de commission municipale avec 3 adjoints potentiellement candidats ! Pourtant le temps sera au renouvellement et à l’alternance.
A droite, pour l’instant, la tête de liste n’est pas le sujet : loin des ambitions individuelles, nous avons le souci dans l’union, de l’avenir de Besançon et en premier lieu du projet à lui proposer.
Après 25 ans au conseil municipal, soit on est en situation d’apporter quelque chose à la commune en la dirigeant, soit on laisse la place. En 2014, à 53 ans, je pensais pouvoir être utile à ma Ville pour lui apporter l’alternance et cela supposait pour moi, 2 mandats d’engagement, estimant que surtout quand on a été élu jeune, au delà d’un certain âge, il faut savoir s’arrêter mais que 12 ans sont nécessaires pour construire.
En 2020, dans cette logique, je n’ai plus 12 ans devant moi à moins de vouloir finir un éventuel 2ème mandat au delà de 70 ans, ce qui n’a plus de sens aujourd’hui, et je doute d’ailleurs que mon parti qui n’avait même pas pensé voici 6 ans étudier ma candidature pourtant bien reçue par beaucoup en ville, y pense une seconde ! En 2014, Jacques Grosperrin ayant été investi, l’UMP à l’époque, a souhaité que je participe à la liste qui manquait d’expérience. J’ai été discipliné. Il y a aujourd’hui de l’expérience.
Il est donc temps pour moi de passer à autre chose, tout en restant attentif et vigilant pour ma Ville. J’accompagnerai le travail sur le projet mais ne serai donc pas candidat à un nouveau mandat."