"On passe 80 % de notre temps à l'intérieur et, parfois, l'air que nous respirons à la maison ou au bureau est plus pollué que l'air extérieur. Un phénomène qui s'aggrave dans le neuf avec des logements de plus en plus étanches liés à la réglementation thermique RT 2012 " . Lionel Moyse, directeur "Maisons individuelles" résume bien pourquoi le groupe Moyse a décidé d'agir pour rendre l'air de ses maisons plus pur. "Par ailleurs, des organismes indépendants ont prouvé que 70 % des VMC n'étaient pas conformes, en terme de débits sanitaire minimum en raison de tuyaux écrasés…"
Pour mieux ventiler et renouveler l'air et ainsi combattre les polluants chimiques (les fameux COV, composés organiques volatils des meubles, colles, etc.), le radon en provenance des sols ou l'humidité qui engendre des moisissures, le choix de la VMC (ventilation mécanique contrôlée) est primordial. C'est pourquoi Moyse a décidé d'activer plusieurs leviers. Le point central est donc la ventilation avec une VMC placée au cœur de la pièce technique et non plus dans les combles afin qu'elle reste à la vue des habitants et pour faciliter son entretien. "Nous travaillons avec un réseau rigide et des plus étanches du marché, mais qui va aussi analyser avec des capteurs électroniques la qualité de l'air en garantissant un débit minimum à chaque bouche de ventilation…" Un système qui permet également d'adapter de manière optimale les flux d'air et d'éviter une surventilation inutile.
Sur la question du surcoût comparé à un dispositif plus classique, Lionel Moyse déclare qu'il est minime sur le total du prix d'une construction. "Nous avons optimisé à certains endroits afin de mettre l'accent sur ce qui nous paraît essentiel pour le bien-être et la santé des habitants d'une maison…"
Enfin, Moyse a décidé d'utiliser des matériaux étiquetés A + (sur une échelle allant de A + à C) afin de limiter les émissions de polluants.