Mort de Rémi Fraisse : 6 mois de prison pour une vitrine brisée à Dijon

Publié le 05/11/2014 - 08:44
Mis à jour le 05/11/2014 - 08:44

Un homme de 34 ans a été condamné mardi à six mois de prison ferme pour avoir brisé une vitrine lors d’une manifestation samedi à Dijon en mémoire de Rémi Fraisse, ce qu’il a nié. Samedi en fin de journée, environ 250 personnes avaient pris part à un rassemblement non déclaré dans le centre ville de Dijon, qui avait dégénéré.

 ©
©

Outre des tags sur les murs de la ville, des vitrines avaient été brisées. Un homme, blessé à la cuisse en brisant une vitrine, avait été interpellé. Sans domicile fixe depuis une dizaine d'années et sans profession, l'homme a été jugé mardi en comparution immédiate pour "dégradations volontaires aggravées". Affirmant avoir été "au mauvais endroit, au mauvais moment", le prévenu a déclaré que la vitrine avait "explosé" tandis qu'il marchait sur le trottoir. "Je me suis retrouvé coincé dedans (la manifestation, ndlr)", a-t-il assuré. "Est-ce que je peux briser des vitrines avec ça ?", a lancé au tribunal l'homme, en tordant la semelle souple de sa chaussure.

Déjà condamné à une vingtaine de reprises, il encourait une peine maximale de sept ans d'emprisonnement. Estimant que le prévenu était un "casseur", le procureur Jean-Luc Chemin avait requis "deux ans minimum" de prison. Le tribunal a finalement condamné le trentenaire, qui souffre de troubles mentaux altérant son comportement, à six mois d'emprisonnement. L'avocat de la défense, Me Maxime Paget, qui a plaidé la relaxe, réfléchit à un éventuel appel. 

Lundi à Toulouse, deux hommes de 26 ans, accusés d'avoir jeté des pierres aux policiers lors d'une autre manifestation en hommage à Rémi Fraisse, ce
qu'ils ont nié également, ont été condamnés à des peines d'un à deux mois de prison ferme. Un troisième homme, âgé de 37 ans, arrêté en possession d'un pistolet d'alarme non chargé, s'est vu confisquer son arme.

(Source : AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Dans le Doubs, les services de l’État vont frapper mieux et plus fort au porte-monnaie des fraudeurs

Le Comité opérationnel départemental anti-fraude (CODAF) s'est réuni en formation plénière jeudi 13 mars 2025, sous la présidence conjointe du préfet du Doubs, du procureur de la République près le tribunal judiciaire de Besançon et du procureur de la République près le tribunal judiciaire de Montbéliard pour dresser le bilan des actions 2024 et fixer les priorités de contrôle 2025. Deux conventions ont été signées à cette occasion. À quoi servent-elles ? Explications.

Un couple jugé pour avoir mutilé volontairement leur chien avant de le décapiter dans l’Yonne

L’association Stéphane Lamart ”Pour la défense des droits des animaux”, reconnue d’utilité publique, sera présente lors de l’audience du 4 mars 2025 devant le tribunal correctionnel d’Auxerre contre un couple de trentenaires qui a poignardé et décapité leur chien.

Arrestation d’un trafiquant de drogue aux Montboucons : deux ans de prison ferme

Suite à une enquête de plusieurs mois et à plusieurs signalements de riverains, la police nationale de Besançon a mis un terme aux activités d’un trafic de stupéfiants dans le quartier des Montboucons. Un individu de 42 ans, bien connu des services de police, a été interpellé le 18 février 2025 et condamné à deux ans d’emprisonnement.

“L’emprise” au coeur du procès de l’ex numéro 2 du tennis français, jugé pour viols

L'ancienne joueuse de tennis qui accuse Jean-Pierre Dartevelle, ex vice-président de la Fédération française (FFT), de l'avoir violée, a raconté mercredi 12 février 2025 devant la cour criminelle du Doubs ses tentatives de sortir de l'"emprise" qu'aurait exercé sur elle son aîné de 50 ans.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 2.16
couvert
le 14/03 à 09h00
Vent
3.61 m/s
Pression
1004 hPa
Humidité
84 %