Commencer par une médaille d’or, « ça met de la confiance. Et ça enlève beaucoup de stress », tranche la N.2 mondiale Lou Jeanmonnot. La Doubiste de 26 ans arrive en grande forme sur les Mondiaux, avec six victoires individuelles, dont le dernier sprint à Antholz (Italie) et les deux dernières poursuites (Oberhof en Allemagne et Antholz).
« En Coupe du monde, je bétonne toujours un peu avec des tirs +sécu+. Le fait que les Mondiaux ne comptent pas dans le classement général va me permettre de jouer un peu plus, de faire des choses que je n’ose pas faire habituellement », assure-t-elle.
Lors des Mondiaux de Nove Mesto (République Tchèque) en 2024, Jeanmonnot avait décroché le bronze sur le sprint et la mass start.
Grâce au doublé sprint-poursuite de Julia Simon l’an dernier, elles seront cinq au départ vendredi à 15h05 sur les 7,5 km de sprint, qui forme avec la poursuite une sorte de bloc - les biathlètes s’élancent sur la poursuite dans l’ordre et avec les écarts du sprint.
Simon ménagée après sa chute
Si la Savoyarde de 28 ans compte bien défendre ses médailles, elle s’est fait une frayeur mercredi sur le relais mixte en Suisse après une chute lors d’un accrochage avec la Suédoise Anna Magnusson. « Heureusement pour moi, je suis tombée vers l’avant, sur le côté. Je pense que j’ai un réflexe aussi quand je sens que je vais tomber. J’ai réussi à faire un gros relais malgré le mal de jambe et le stress », explique la Française.
Ménagée après sa chute, Julia Simon était absente à l’entraînement au tir jeudi après-midi mais devrait bien être alignée vendredi sur le sprint, a-t-on appris auprès de l’encadrement.
« Ce matin, elle avait toujours quelques courbatures au niveau du dos. C’est normal après une chute. On a fait un entraînement léger, ça s’est très bien passé. Elle sera de nouveau auscultée par l’équipe médicale ce soir. Pas de grosse inquiétude, elle devrait être au départ demain », précise l’entraîneur de l’équipe féminine Cyril Burdet.
L’Allemande Franziska Preuss, leader du classement général de la Coupe du monde, fait figure de concurrente numéro 1 des Françaises. « Pour pouvoir envisager de façon réaliste des médailles aux Championnats du Monde, il faut avoir déjà réussi des podiums en Coupe du monde. Ce n’était pas le cas les dernières fois. Cette année, je l’ai réussi quelques fois. Je voyage avec plus de confiance », analyse la Bavaroise de 30 ans.
Depuis ses premiers Mondiaux en 2015, Preuss n’a décroché qu’une seule médaille individuelle, l’argent de la mass start à Kontiolahti, Finlande, cette année-là.
Autre rivale des Bleues, la Suédoise Elvira Oeberg, 3e au classement général et laissée au repos à Antholz, est de retour en Suisse pleine d’ambition.
(Source AFP)