“Mon métier dans l’armée de Terre” : l’armée de Terre, c’est un métier parmi plus de 117 spécialités

PUBLI-INFO • Chaque année de nombreux jeunes s’engagent pour vivre cette aventure personnelle et professionnelle riche et atypique. Pour vous, le centre d’information et de recrutement des forces armées de Besançon (Armée de Terre) est allé à la rencontre de deux d’entre eux, puisqu’ils sont finalement les mieux placés pour nous raconter leur quotidien !

Le parcours du combattant, un passage obligé pour tout militaire que se respecte. ©

Portrait du caporal Lucas, 21 ans : « Etre moniteur d'entraînement physique militaire et sportif dans l’armée de terre »

Le CIRFA de Besançon est allé à la rencontre du caporal Lucas, 21 ans, originaire de Saône et Loire et engagé dans l’armée de terre depuis 2 ans et 2 mois en tant qu’aide-moniteur d'entraînement physique militaire et sportif (Aide-moniteur EPMS) au 19ème Régiment du Génie de Besançon.

Caporal Lucas, aide-moniteur EPMS ©

Quel est le rôle d’un aide-moniteur EPMS dans l’armée de terre ?

Le rôle d’un EPMS est de préparer les soldats pour des missions opérationnelles (Opérations extérieures (OPEX) à l’étranger ou opérations intérieures (OPINT), sur le territoire national) dans différents types d’entrainement tels que le renforcement musculaire, la course à pied ou la natation. De plus, mon rôle en tant qu’aide-moniteur EPMS est de soutenir les moniteurs ou moniteurs-chefs dans la préparation des challenges régimentaires, des CCPM (évaluation sportifs annuelle des soldats) ou dans les séances de sport encadrées par un moniteur.

Pouvez-vous nous expliquer en quelques lignes votre quotidien ?

Mon quotidien est d’assister le moniteur EPMS dans ses tâches. Une journée type débute généralement par l’évaluation des soldats par le biais des CCPM. Ensuite, nous aidons à encadrer des séances pour les sections, cela peut être une séance de course à pied, du parcours du combattant (parcours d’obstacles) ou de renforcement musculaire. Je participe aux tâches courantes de la cellule comme des perceptions de matériels sportifs ou à l’entretien des infrastructures. De plus, j’entretiens mes capacités physiques tout au long de la journée avec plusieurs disciplines telles que la course à pied, des séances de musculation ou de la natation.

Comment s’est passé votre formation militaire ? Qu’en retenez-vous ?

Ma formation miliaire a commencé par 3 mois de formation initiale pour apprendre les bases du métier de militaire. Cette formation est très progressive mais passer du monde civil au monde militaire n’était pas forcément facile au début car nous devons nous habituer aux règles de l’institution. Nous nous habituons malgré tout très vite et nous apprenons beaucoup de choses tels que le tir au FAMAS, dormir en bivouac militaire ou bien marcher avec tout l’équipement d’un combattant. Ensuite, après ces 3 mois de formation, j’ai suivi ma spécialisation en tant que EPMS. Cette formation dure 7 semaines. Pendant ce stage nous apprenons le métier d’aide-moniteur EPMS, nous faisons beaucoup de cours théoriques en rapport avec le sport et nous pratiquons beaucoup de sports (sport collectif, fitness, escalade, course à pied, natation, sport de combat...) dans la semaine. C’est une formation exigeante physiquement mais très intéressante.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre choix d’engagement ?

Pour moi, l’armée me permet de vivre des expériences que jamais je n’aurais envisagé faire dans le monde civil. En effet, l’armée est diversifiée dans ses activités. Dans ma spécialité nous pouvons passer un panel de formation tels que le BNSAA, le moniteur TIOR (Technique d’Intervention Opérationnelle Rapproché), le moniteur Commando, des stages d’escalade, brevets fédéraux. Certaines de ces formations sont qualifiantes dans le monde civil et militaire. De plus, en tant que militaire, nous avons un métier à part, nos journées ne se ressemblent pas, nous avons la possibilité de partir dans des pays étrangers et nous avons la chance de commencer tous en bas de l’échelle et d’évoluer progressivement pour arriver à un poste à responsabilité.

Un petit mot pour celles et ceux qui souhaiterait s’engager ?

C’est une expérience qui vaut le coup d’être vécue. Donnez le meilleur de vous-même !!

Portait du sergent Samuel, 29 ans : « Etre Administrateur Réseaux dans l’armée de terre »

Le CIRFA de Besançon vous présente également le sergent Samuel, 29 ans, originaire du Doubs et engagé dans l’armée de terre depuis 9 ans en tant qu’administrateur réseaux dans la section SIO (Systèmes d’informations opérationnels) à la 7ème Compagnie de commandement et de transmissions de Besançon.

Quel est le rôle d’un administrateur réseaux dans l’armée de terre ?

C’est de permettre l’interconnexion des réseaux afin d’établir les communications entre l’échelon de commandement et l’échelon subordonné via les moyens informatiques.

Etablir les communications entre l’échelon de commandement et l’échelon subordonné via les moyens informatiques. ©

Pouvez-vous nous expliquer en quelques lignes votre quotidien ?

Le quotidien varie régulièrement, il y a d’abord l’entretien de la condition physique ainsi que les connaissances du combattant.

Puis il y a la partie technique, cœur de mon métier afin de délivrer les services demandés.

Comment s’est passé votre formation militaire ? Que retenez-vous aujourd’hui ?

A la suite de mes études je me suis rapproché d’un CIRFA pour m’engager dans l’armée de Terre. Ayant des connaissances dans le domaine informatique, mon conseiller m’a aiguillé vers un domaine SIC (Systèmes d’informations et de communications).

Puis à l’issu de ma formation générale initiale j’ai intégré la 7ème compagnie de commandement et de transmissions située à Besançon.

Je retiens surtout que la compagnie dans laquelle je travaille chaque jour correspond totalement à mon domaine d’études et à mes attentes.

Sergent Samuel, administrateur réseaux © Cirfa

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre choix d’engagement ?

C’est d’avoir un large panel de missions autant sur le plan combattant (Opérations extérieures, Opération Sentinelle, mission de courte durée…) qu’au niveau de ma spécialité au sein de l’armée de Terre, l’interopérabilité des systèmes de communication et pouvoir travailler au côté d’autres sections (Section logistique, support, radio, commandement), sans qui, la communication serait impossible.

Un petit mot pour celles et ceux qui souhaiterait s’engager ?

Et bien n’hésitez pas à vous informer, et si vous êtes vraiment intéressés, engagez-vous.

Sergent Samuel en civil. © Cirfa

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