Selon Philippe Gonon, Marc Fesneau, secrétaire général du Modem, a informé par mail chaque adhérent franc-comtois des décisions prises par le bureau exécutif national du Mouvement Démocrate concernant l'Union régionale de Franche Comté et la fédération du Doubs.
« Il a été décidé de placer le département du Doubs, sous l'administration provisoire du siège national et de ce fait l'ensemble des instances départementales sont suspendues (présidence, bureau, Conseil départemental...) et par voie de conséquence l'union régionale n'est plus effective », a expliqué Marc Fesneau en précisant que « cette mesure provisoire n'a qu'un seul objectif : réconcilier, rassembler pour reconstruire une force politique puissante dans le Doubs et en Franche-Comté ».
Le Modem, avec un piètre score, n’avait pas eu d’élu aux régionales. Christophe Grudler, conseiller général du Territoire de Belfort, avait été désigné comme tête de liste avec 66,67% des voix des militants.
Sa nomination, fortement souhaitée par Paris, avait suscité une vive polémique et profondément divisé le Modem franc-comtois.