Sur 2015-2025
Ce plan a été réalisé avec l’appui de l’Audab. Il "a fait l’objet d’une enquête publique qui s’est déroulée du 1er septembre au 7 octobre 2014. Période à l’issue de laquelle un avis favorable a été rendu par la commission d’enquête", comme le rappelle le Grand Besançon. L'Agglomération s'est ainsi fixé des buts et des moyens d'actions pour les atteindre.
Les objectifs
- mieux coordonner et mieux utiliser ce qui existe déjà : modes et infrastructures de déplacement,
- développer l’ensemble des mobilités (vélo, bus, voiture, marche à pied, train, covoiturage, autopartage, tram) par une amélioration de la sécurité, du confort, selon les quartiers et territoires du Grand Besançon
- encourager l’intermodalité auprès des citoyens, c’est à dire leur capacité à utiliser plusieurs modes pour un même trajet
- encourager la multimodalité, c’est à dire l’utilisation de modes différents selon le besoin de déplacement : aller en voiture au supermarché, par contre, aller au travail en vélo et en transport en commun
- donner une juste place à la voiture dans la mobilité de demain au sein d’un ensemble de modes qui doivent davantage prendre leur place dans l’espace public comme le vélo, la marche, et dans les habitudes, comme le covoiturage, l’autopartage, par exemple.
Son plan d'attaque
- Mettre en place une gouvernance entre les acteurs publics concernés par les déplacements : communes, Conseil régional et général, Agglomération, Etat, - Construire un système de mobilité à plusieurs modes : développement des modes alternatifs à côté de la voiture
- Accompagner la mobilité de chacun pour faire évoluer les habitudes : conseil en mobilité auprès des entreprises et du grand public
- Observer les évolutions de la mobilité de chacun afin de s’y adapter (études et suivi)
Et concrètement, cela donne...
Le Grand Besançon souhaiterait voir se développer la part modale des transports en commun et des modes doux. Il entend aussi travailler sur l'amélioration des courtes distances, autour notamment de l'aménagement d'itinéraires et de "zones de criculation apaisées". Sans oublier enfin, la meilleure gestion du stationnement et de la place dans l’espace public des deux-roues motorisés.