Pour le président du PETR du Doubs central, il y a "une volonté de se saisir des enjeux autour de la mobilité qui sont d’autant plus présents en zone rurale comme la nôtre. Nous cherchons aujourd’hui à proposer une offre de mobilité à un territoire qui en a besoin et à développer une équité entre les trois communautés de communes du Doubs central pour permettre aux habitants de se déplacer mieux, plus durablement et à plusieurs".
Le transport à la demande TADOU
Le service de transport à la demande TADOU connait toujours un franc succès sur le territoire. Néanmoins, face au désengagement financier de la Région à compter du 1er janvier 2024, des solutions techniques et financières doivent être trouvées. Le PETR du Doubs central se veut toutefois rassurant sur sa volonté de préservation du service.
"L’enjeu de maintien de TADOU est une des priorités du PETR du Doubs central, puisque de nombreux habitants dépendent de cette solution pour effectuer leurs déplacements au quotidien" exprime justement monsieur Vigreux. Plus qu’un moyen de déplacement, le service est également pour le PETR "un outil à vocation sociale qui répond aux besoins de toute la population dont les plus précaires en favorisant leur accès à l’emploi et leur intégration sociale".
La mise en place de lignes régulières
Deux lignes de transports régulières qui desserviront les principales zones d’activité du territoire devraient prochainement être développées. Comme l’explique Thomas Vigreux, la mise en place de ces lignes répond à "une demande importante de la part des entreprises autour de la mobilité, elles ont en effet parfois du mal à recruter sans alternative possible à la voiture pour les déplacements domicile-travail".
Le développement du covoiturage
Une réflexion pilotée par l’Agence d’urbanisme de Besançon Centre Franche Comté est en cours sur la question du covoiturage à l’échelle du Grand Besançon et des territoires voisins dont le Doubs central. "À cette initiative, le PETR souhaite ajouter une démarche à l’échelle des trois communautés de communes afin de déterminer les leviers à actionner pour développer la pratique du covoiturage sur son territoire, ainsi que les infrastructures et la stratégie de communication à mettre en place" a précisé Yves Brand, vice-président en charge de la mobilité.