Au vu des enjeux écologiques et économiques actuels, et alors même que le chantier du dédoublement de la RN57 est sur le point de débuter à Besançon, l’économiste s’interroge sur la place qui sera réservée à la voiture dans l’avenir.
Pour Frédéric Héron, il est "tout à fait possible de réduire le trafic automobile sans que ce soit la catastrophe" mais il faut pour cela accepter "de réduire les performances de la voiture" notamment en abaissant la vitesse, en augmentant les tarifs de stationnement ou encore en développant davantage les autres modes de déplacements.
Tout ceci dans l’objectif, à défaut de réussir à l’atteindre, au moins de tenter de s’approcher au plus près de l’objectif de l’État qui vise à diviser par 6 les émissions de gaz effet de serre sur son territoire à l’horizon 2050.
Ce modèle est applicable à Besançon selon l’économiste qui nous donne plus d’informations dans notre vidéo.