À 19 heures, le ministère a décompté au total 149 actions pour près de 32 100 manifestants (162 actions et 29 000 participants la semaine dernière). L'opération autoproclamée "convoi de la liberté", qui était interdite, n'est, elle, pas comptabilisée.
Dans un tweet, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que cette opération interdite par la préfecture de police avait donné lieu samedi à Paris à "337 verbalisations et 54 interpellations", dont celle, près de l'Élysée, de Jérôme Rodrigues, une figure du mouvement des Gilets jaunes et soutien actif des convois antipass. Concernant les manifestations autorisées, l'Intérieur a fait état de cinq interpellations et d'un membre des forces de l'ordre blessé à Montpellier.
Jusqu'à lundi, 7 500 membres des forces de l'ordre mobilisés
"Merci aux policiers et gendarmes mobilisés ce week-end à travers la France, et notamment à Paris, pour faire respecter l'ordre républicain et la liberté de circulation", a tweeté Gérald Darmanin.
Dans l'entourage du ministre, on a relevé "un nombre très réduit de manifestants" et on s'est félicité du "travail d'anticipation du ministère" avec "les contrôles en amont, aux péages, aux portes de Paris", qui a permis "de détourner plusieurs convois, de verbaliser et d'empêcher une grande partie des véhicules d'entrer à Paris".
Au ministère de l'Intérieur, on a souligné en outre l'envoi de la CR8 (une force spécialisée dans les violences urbaines) créée l'été dernier et une "réaction rapide vis-à-vis de ceux qui ont pu tout de même passer, afin de faire respecter l'ordre républicain". On a assuré au ministère qu'on restait "bien sûr concentré et mobilisé, car le week-end n'est pas fini".
Quelque 7 500 membres des forces de l'ordre sont mobilisés par la préfecture de police de Paris depuis vendredi jusqu'à lundi, les convois anti-pass sanitaire ayant prévu de gagner Bruxelles lundi.