Mobilisation pour les salaires : l'UNIRS invite les retraités à se joindre au mouvement

Publié le 10/10/2023 - 09:31
Mis à jour le 10/10/2023 - 10:20

Suite à l'appel lancé par la CGT concernant l'augmentation des salaires, l'UNIRS (Union nationale interprofessionnelle des retraitées et retraités solidaires) demande à ce que les retraités participent "largement" aux manifestations et aux rassemblement du groupe, organisés mardi 24 octobre. "Les personnes retraitées dans la rue les 13 et 24 octobre pour une politique économique et sociale plus juste", ont-ils témoigné dans un communiqué de presse lundi 9 octobre 2023. 

"Tout au long du premier semestre 2023, les personnes retraitées ont manifesté, aux côtés de leurs enfants et petits-enfants, leur opposition à un projet de loi qui visait à faire travailler plus longtemps celles et ceux qui ont un emploi, les obligeant ainsi à cotiser plus pour une retraite réduite d’autant", a alerté l'UNIRS.

Une autre répartition des richesses et une amélioration de la rémunération

Selon les membres, "en obligeant les seniors à travailler plus longtemps, malgré la fatigue et l’usure physique, le gouvernement sait très bien qu’il augmente le chômage, et particulièrement le chômage des jeunes, ce qui favorise les patrons sur le « marché de l’emploi »". "Nous gardons en mémoire cette revendication d’un autre partage du temps de travail, d’une autre organisation de son découpage tout au long de la vie", plaident-ils.

Le 13 octobre 2023, les membres soutiendront le mouvement, "aux côtés des organisations syndicales interprofessionnelles". "Nous aurons toujours cette demande couplée à celle de l’urgence sociale qu’est une autre répartition des richesses en faveur de l’amélioration de la rémunération du travail".

Des réclamations aux cotés des syndicats

Face à cette situation, l'UNIRS demande "l’indexation automatique des salaires, des pensions
et des minima sociaux sur l’évolution des prix". Selon eux, l’inflation actuelle résulte des tensions sur certains marchés de matières premières" dont l'explication se trouve "principalement dans la hausse des marges et des profits".

Plusieurs réclamations sont ainsi à noter, les membres demandent "la remise en place d’un service public de contrôle des marges et des prix". Mais aussi, "la baisse de la TVA sur certains biens et services, une taxation effective des profits et des superprofits dans le cadre d’une réforme fiscale, taxant le capital et les revenus du capital et agissant contre la fraude fiscale permise par l’existence des paradis fiscaux".

Pour les personnes retraitées, le gouvernement "ne répond pas à notre revendication avec son réajustement des pensions de + 5,2 % au 1er janvier 2024 : ceci reste bien inférieur à l’inflation réelle et ne répare en rien les pertes accumulées de pouvoir d’achat des personnes retraitées et pensionnées depuis le printemps 2014", concluent-ils.

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