"Restons éveillés", 'Encore Debout, "Culture Essentielle". Ce sont quelques uns des messages affiché par le monde la culture ce jeudi matin à Besançon. Les acteurs du monde de la culture tiennent à se mobiliser ce jeudi. Une date symbolique qui rappelle les premières annulations de spectacle dans l'hexagone. C'était il y a un an, le 4 mars 2020...
Chacun était invité à venir avec une croix, des revendications, un masque et de la motivation. "Un an après, les lieux culturels sont toujours fermés, notre secteur est à l’arrêt complet", s'indignent les intermittents dans un communiqué tout en précisant que le 5 mars une première réunion des experts mandatés par le gouvernement décidera de leur avenir. "Cette commission d’experts n’est composée d’aucun acteur ou salarié du secteur culture"
BESANÇON
170 manifestants pour la Culture, un an après les premières annulation
Simon Nicolas @LaRodiaBesancon : "On est là pour faire bloc ensemble et que l'on peut prendre des initiative en respectant le protocole..."https://t.co/kTQHOJ9GsS pic.twitter.com/aQdX3JZOIF— macommune.info (@maCommune) March 4, 2021
"Les artistes et techniciens, intermittents du spectacle, les permanents de nos secteurs et nombre d’artistes-auteurs sont depuis privés d'une grande part de leurs activités et de leurs revenus" note le syndicat national des arts vivants. "Les mesures de soutien prises par le gouvernement et les collectivités territoriales, incontestables et indispensables depuis le début de la crise, n’ont cependant pas permis à une majorité des acteurs du secteur de voir compensées leurs pertes d’activités et leurs pertes économiques…"
Face à cette situation, les intermittents du spectacle demandent :
- Une prolongation de l’année blanche jusqu’à un an après la reprise réelle du travail dans tous les secteurs
- Des aides massives au secteur, passant par un plan de relance ambitieux en concertation avec les salarié·e·s de la culture
- Un refus de la commission des experts
- Un abaissement du seuil d’heures pour permettre aux primo-entrants et personnes en rupture de droits d’accéder plus facilement à l’indemnisation
- Un maintien de tous les droits sociaux (maladie, retraite, maternité, prévoyance, formation)
- Un arrêt des sacrifices de secteurs entiers au nom de la politique de prévention