"Manque de personnel", "manque de lits disponibles"… tel est le constat des personnels hospitaliers de Besançon, selon Marc Paulin. À cela s'ajoute la problématique des retraites : " S'attaquer aux retraites, c'est s'attaquer au principe de solidarité, intergénérationel dans le cas des retraites, les enfants payants pour leurs parents et grands-parents. La solidarité, c'est aussi le maintien et la défense des services publics, parmi eux, l'hôpital public, qui se doit d'être de proximité, gratuit et performant", indique le représentant Sud-Santé.
Ce que demandent les agents hospitaliers :
- Davantage de lits : "Il faut arrêter de fermer des lits et il faut même en rouvrir surtout avec l'épidémie de grippe à venir. Tous les ans c'est la même chose, nous devons mettre deux personnes dans une chambre".
- Des embauches : "Il nous manque du monde à Minjoz même s’il y a eu 102 embauches le 20 juillet dernier, beaucoup sont partis, car les conditions de travail n'étaient pas satisfaisantes. Nous sommes désormais en sous-effectif".
- + 300 €/mois pour chaque agent hospitalier : "On s'aperçoit que les travailleurs pauvres sont aussi les agents hospitaliers. C'est historique de notre part de demander une augmentation. Si on en fait la demande c'est qu'on ne peut plus vivre avec".
Une mobilisation des blouses blanches le 17 décembre à Paris
"Nous descendons donc dans la rue pour dire STOP au chacun pour soi. Remettons la solidarité au cœur du débat comme l'on fait avant nous, au sortir de la guerre, en 1945, nos politiques d'alors et qui ont fait de notre pays, la France, un modèle et un exemple de développement économique et social", souligne Marc Paulin en indiquant que "des bus sont en partance de Besançon, frais de transports gratuit, inscription obligatoire à sudchu25@gmail.com".
Remarque : Le syndicat national des internes en médecine a lancé un préavis de grève nationale à partir de mardi 10 décembre 2019 pour une durée illimitée.