Elle n’a pas beaucoup dormi et n’a pas encore tout à fait pris l’ampleur de ce qui lui arrive, mais Manon Le Maou a pourtant déjà sauté dans ses talons hauts pour foncer tête baissée dans le tourbillon médiatique Miss France avec la même énergie que lorsqu’elle enfile sa paire de rangers. Car avant d’être miss, Manon Le Maou est gendarme, une profession qui, d’après elle et en dépit des apparences, a beaucoup de points communs avec l’aventure Miss France comme elle nous l’explique dans notre vidéo.
De Miss Doubs à Miss Franche-Comté
Manon Le Maou a su se démarquer des autres candidates régionales par son énergie et son ambition. La candidate n’a d’ailleurs pas eu peur de mettre les mains à la pâte pour confectionner sa propre robe avec l’aide de son papa afin d’impressionner les juges. Pari réussi !
Depuis notre dernière rencontre, elle a pris un an de plus et à désormais 28 ans, la Miss a fait de sa maturité une force. "Je pense que c’était important de vivre des choses intenses avant de vivre l’aventure Miss France" nous explique-t-elle. Raison pour laquelle elle a fait le choix, dans un premier temps, de privilégier sa carrière de gendarme. Car pour Manon, ce titre de Miss Franche-Comté, "c’était un rêve de petite fille qui est devenu une vraie ambition de jeune femme avec le temps. Je l’avais juste un peu mis de côté parce que je privilégiais ma carrière professionnelle". Mais le temps passe et "quand je me suis sentie prête, je ne rentrais plus dans les conditions de participation pour Miss France" qui fixaient un âge limite de 25 ans. Puis le comité décide finalement de supprimer ce critère d’âge pour concourir ce qui permet à la Franc-Comtoise de tenter sa chance.
Une couronne régionale signée Maty
Un choix qui s’avère gagnant puisque le 21 septembre 2024, Manon Le Maou est sacrée miss Franche-Comté 2024 à la commanderie de Dole. En plus de sa nouvelle écharpe, une couronne fabriquée par la société bisontine Maty est remise à la miss régionale. Si cela se fait beaucoup dans les territoires d’Outre-mer, en métropole "c’est inédit" nous explique Manon, ravie de pouvoir inaugurer cette nouvelle tradition. Une couronne argentée et surmontée de pierres précieuses bleues dont la société dit s’être inspirée des lacs de Franche-Comté, mais pour Manon le Maou elles évoquent surtout ce "bleu gendarmerie" qui lui colle à la peau. D’autant plus que pour la Miss elle est "incroyable et très agréable à porter malgré tout le poids des responsabilités qu’elle engendre".
Manon Le Maou tentera le 14 décembre 2024 de décrocher une nouvelle couronne... celle de Miss France 2025 cette fois !