L'inspection académique, qui avait reçu l’association le 5 avril dernier n’a, à ce jour, proposé une intégration dans un établissement du secondaire qu'à six mineurs de moins de 16 ans, déplore Sol Mir Ré. ”C'est un début, mais ils sont une trentaine hébergés par la Ville de Besançon, une douzaine par la mairie de Montfaucon, 20 à l'abri de nuit de Tarragnoz, qui dépend du 115 et encore plusieurs autres chez des hébergeurs solidaires”.
”La place d'un enfant, la place d'une adolescente, elle est à l’école, l'école de la République”
Solmiré continue donc à demander l'application de la loi qui instaure l'obligation pour les services de l'Etat de scolariser l'ensemble des mineurs qui résident sur son sol. ”Toutes et tous ont attendu avec ferveur et confiance que des places leur soient ouvertes dans les collèges et les lycées de l'académie pour qu'enfin leur immense soif d'apprendre trouve matière à être étanchée !”, insiste le collectif, ”jusqu'ici, ils et elles ont dû se contenter des cours dispensés quelques heures par semaine par des bénévoles associatifs aux quatre coins de la ville ; ce n'est pas rien, c'est beaucoup mieux que rien, mais ce n'est pas l’école.”
Et de conclure : ”La place d'un enfant, la place d'une adolescente, elle est à l’école, l'école de la République, celle qui socialise, celle qui intègre, celle qui éduque, celle qui donne accès aux savoirs et qui ouvre des perspectives d’avenir."
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