Dans mon dernier article, je vous parlais des bonnes résolutions de début d'année et parmi celles-ci, il y a l'idée régulièrement avancée de "se mettre à mieux manger" ou "se mettre au régime"... Mais on se heurte fréquemment à une sorte de dichotomie entre l'envie de bien manger ET de mincir par exemple et un manque de volonté de changement.
Une récente étude nous éclaire sur le sujet et les pistes de réflexion sont intéressantes ! Pour activer la motivation sur un temps assez long... il faut mettre en route dans notre cerveau les circuits de la récompense, du plaisir, et ceci par la synthèse d'un neurotransmetteur (sorte de messager) que l'on connait bien : la dopamine.
Cette dernière est elle-même le fruit d'une étroite collaboration entre l'intestin et le cerveau, ce qui suppose que l'assiette soit équilibrée et corresponde bien aux besoins. Qu'il y ait suffisamment de couleurs, d'odeurs pour ravir nez et papilles. Qu'il y ait suffisamment de mastication. Sans tout cela, sans plaisir, ce sont les compulsions qui reviennent et qui échappent totalement à notre volonté. Besoin de sucre et de gras notamment !
Même avec un mental d'acier, l'échec et la dévalorisation de soi sont déjà au programme. Et c'est le retour à la case départ !
Le microbiote intestinal est, comme souvent, le général des armées de notre santé physique et mentale.
Nous ne le répéterons jamais assez : pour mincir durablement, en bonne santé, sans carence, il est nécessaire de faire des ajustements... dans le plaisir, tant au niveau du microbiote que des réflexes alimentaires !
Imaginer qu'il suffira d'avaler des sachets insipides, mais très chers (prenez plutôt la poudre d'escampette !) ou se faire livrer des repas tout prêts pour 1 mois qui n'ont aucune valeur nutritionnelle pour arriver à son objectif n'est qu'illusion : tandis que la restriction affame les uns, les autres se font du gras !