Didier Sikkink, déjà en doublon depuis le 1er janvier, va prendre la succession de Jean-Louis Tissot à la tête de Micropolis après la Foire comtoise. Comme son prédécesseur, ancien des Arts et Métiers, il a un cursus d’ingénieur puisqu’il est diplômé de l’ENSMM (Ecole nationale supérieur de mécanique et microtechniques) de Besançon.
Même s’il a occupé depuis 2005 un poste de conseiller technique dans le cabinet du maire de la capitale régionale, il a longtemps travaillé dans le privé (Dupont de Nemours, France Equipement), créé sa propre entreprise (IP Technologies) puis dirigé une autre (Suffixe).
Aujourd’hui âgé de 46 ans, Didier Sikkink se retrouve à la tête d’une institution qu’il va devoir garder en bonne santé dans un contexte difficile. Pour rassurer ceux qui pourraient mal interpréter sa proximité avec Jean-Louis Fousseret, il a anticipé en assurant s’inscrire dans le sillon de son prédécesseur tout en faisant fructifier l’héritage par la création de nouveaux salons. Il faudra d'ailleurs compenser la décision récente des responsables du Medtech de se tourner définitivement vers Lyon.
Un vrai challenge que de succéder à Jean-Louis Tissot, forte tête du haut Doubs, qui avait fait ses premières armes aux côtés d’Edgar Faure à la Région comme conseiller nouvelles technologies. Après un passage au conseil général, il est devenu directeur de Micropolis en 1996. Celui qualifié par Jean-Louis Fousseret « d’homme de caractère » laisse derrière lui une maison en bon ordre aux comptes dans le vert.