Le jugement du tribunal a été mis en délibéré au 22 novembre. "Seule et unique offre de reprise, le projet de P3G Participations (...) prévoit de garantir la continuité de l'activité et la conservation de 345 postes" sur les 460 que compte Parisot SAS sur son site de Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône), a précisé la direction du groupe à l'AFP.
"Parallèlement, P3G Participations propose 64 postes de reclassement au sein de son groupe, sur les sites avoisinant de CFP (Compagnie française des panneaux) et CFP2", également implantées en Haute-Saône, a-t-elle ajouté.
Second plus grand producteur français de panneaux de particules, P3G Participations, société présidée par Jean-Charles Parisot, "s'engage, si le plan de cession est approuvé, à la création de 14 postes". "Ce plan tient la route", estime le délégué CGT du site de Saint-Loup-sur-Semouse, Philippe Brochère, "Jean-Charles Parisot est parti sur un chiffre d'affaire raisonnable de 49 millions d'euros par an, pour nous c'est rassurant".
"Malheureusement il y aura des licenciements, mais on espère pas mal de départs volontaires car il y a des gens proches de la retraite", a-t-il déclaré à l'AFP. "C'est soit ça, soit on coule. On n'a pas le choix", a-t-il ajouté.
"Leader français de la fabrication de meubles en kit", Parisot SAS a été fondé en 1936 par Jacques Parisot, le grand-père de l'ex-présidente du Medef, Laurence Parisot. "Malgré l'amélioration des résultats de la société, ces derniers demeurent négatifs. Le marché du meuble reste compliqué et le carnet de commandes est inférieur à nos prévisions", avait expliqué l'actuelle direction dans un communiqué interne diffusé en septembre.
Placée en juin en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Dijon, Parisot SAS est une filiale de P3G Participations, qui détient aussi P3G Industries, une entité qui n'est toutefois pas concernée par la procédure de redressement judiciaire.
(Source AFP)