Outre, la dimension humaine inhérente à cette profession, le métier d’aide-soignant(e) fait partie des métiers en progression en termes d’offres de recrutement. Pourtant, les établissements sanitaires et médicaux sociaux connaissent des difficultés à recruter. Face à ce constat, la Région Bourgogne-Franche-Comté se mobilise pour valoriser ce métier précieux pour la santé. Ces journées se dérouleront dans les Instituts de formation de la région du 18 mars au 9 avril 2024.
Pour la Région organise-t-elle ce type de journées ?
Parce qu'elle dispose d’une responsabilité majeure en matière d’organisation et de financement des formations sanitaires et sociales. Elle s’assure également que l’offre de formation proposée est cohérente et bien adaptée et répartie sur l’ensemble du territoire.
Les formations sanitaires et sociales regroupent un très large éventail de métiers, qui sont des opportunités d’emploi et de création d’activité libérale (infirmer, kiné, ergothérapeute etc...). Dans le cadre de son schéma régional des formations sanitaires et sociales, la Région définit la carte des formations qui conduisent à ces métiers, en autorisant l’ouverture des instituts de formation sanitaire et sociale. Elle répartit les quotas d’entrée en formation des étudiants entre ces instituts et définit également leurs capacités d’accueil au regard des besoins en professionnels de santé et en travail social. Elle assure également le financement de ces organismes de formation par le biais de dotations de fonctionnement.
59 millions d'euros dédiés aux formations sanitaires et sociales
En 2024, la Région consacrera 59 millions d’euros aux formations sanitaires et sociales. L’année est marquée par le début de la mise en œuvre du Schéma régional des formations sanitaires et sociales (SRFSS). Ce schéma, voté en décembre 2023, présente la stratégie régionale pour les cinq prochaines années dans le domaine des formations sanitaires et sociales. "Il constitue un levier important en période de mutations de ce secteur créateur d’emplois. Il doit répondre aux enjeux sociétaux et territoriaux, adapter les quotas de formation, définir les lieux d’enseignement, et orienter les filières. Il participe à une offre de proximité et à la dynamique du système de santé", conclut la Région dans son communiqué.