Cette première phase, qui se tenait de mercredi à vendredi, visait le pôle économie-gestion du campus, soit environ 1.000 personnes. Avec 1.410 personnes qui ont fait le déplacement, c'est "un premier bilan encourageant", indique l'ARS Bourgogne-Franche-Comté. La campagne de vaccination, gratuite et basée sur le volontariat, cible près de 30.000 personnes sur le campus, après trois cas récents de méningite - dont deux mortels - chez des étudiants.
La prochaine phase se tiendra du 9 au 20 janvier et concernera les quelque 10.000 étudiants et personnels de la faculté de droit et lettres. L'opération s'étendra ensuite au reste du campus avec un objectif : "interrompre la circulation du germe responsable de trois cas d'infections invasives à méningocoque (IMM) survenus entre octobre et décembre 2016", précise l'ARS. Pour la Phase 3, le reste du campus de Dijon, soit 20 000 personnes, sera invité à se faire vacciner à partir du 20 janvier 2017. Cette mesure de vaccination à grande échelle est destinée à interrompre la circulation du germe de la méningite sur le campus.
Les 48 personnes de l’entourage proche de l’étudiante décédée qui ont été contactées pour leur recommander une prophylaxie antibiotique ainsi qu’une vaccination se portent bien. Leur état de santé n’est plus menacé. Aucun cas nouveau de méningite n’est à déplorer. La France a déjà connu des campagnes de vaccination massives contre la méningite au cours des années 2000, touchant plusieurs centaines de milliers de personnes dans certains départements.
Le méningocoque est un germe très fragile qui ne survit pas dans l'environnement mais se transmet par la salive et il se peut qu'il y ait sur le campus des porteurs sains. Le vaccin utilisé, en dose unique, protège contre quatre souches de méningocoque (A, C, Y et W)
Info +
Un point d’information avec numéro téléphonique dédié est mis en place par l’ARS pour répondre aux questions, du lundi au vendredi, de 9 heures à 17 heures : 0 805 200 550 (Numéro vert)