"A ce jour, aucun nouveau cas n'a été signalé", souligne l'établissement public dans un communiqué publié mardi. L'ARS précise avoir "identifié 48 personnes" ayant eu des "contacts proches et répétés avec l'étudiante décédée pour leur recommander une prophylaxie antibiotique et les inviter à se faire vacciner". "Dans un but de prévention collective, l'ARS, en lien avec la Direction Générale de la Santé, Santé Publique France, l'académie de Dijon, et l'Université Bourgogne-Franche-Comté, complètera ces mesures par une campagne de vaccination élargie, en cours de préparation", ajoute-t-elle. Cette campagne "débutera en janvier et s'organisera par étapes".
Le méningocoque est un germe très fragile qui ne survit pas dans l'environnement mais se transmet par la salive. La méningite se traduit par une fièvre, des maux de tête, une raideur de nuque avec des vomissements et une gêne à la lumière.
Les infections invasives à méningocoque sont relativement rares en France, avec 469 cas notifiés en 2015, ayant entraîné 53 décès, selon des chiffres de l'Institut national de veille sanitaire (InVs).
(Source : AFP)