Depuis le 4 janvier, 13.808 étudiants et personnels de l'université ont été vaccinés, a précisé au cours d'une conférence de presse l'Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté, soit moins de la moitié de l'objectif de 30.000 personnes ciblées par le dispositif. "Avec un tel nombre de personnes vaccinées, on a rendu beaucoup plus compliquée la circulation de la bactérie sur le campus, c'est l'objectif de cette campagne, mais le risque n'est certainement pas ramené à zéro", a souligné Pierre Pribile, directeur général de l'ARS.
Les autorités sanitaires ont également relevé qu'en un mois, près de 2.000 personnes s'étaient fait vacciner par leur médecin traitant dans la région, un chiffre largement supérieur à la moyenne mensuelle de 30 vaccins en période normale.
Début janvier, la campagne de vaccination s'était concentrée sur le pôle économie-gestion de l'université, puis la faculté de droit et lettres, filières que fréquentaient les deux étudiantes décédées d'une méningite à méningocoque de type W135, entre octobre et décembre. L'état d'un troisième malade avait évolué favorablement.
Deux centres de vaccination resteront ouverts
Le dispositif exceptionnel de vaccination s'était ensuite étendu à l'ensemble du campus, avant d'être levé lundi. Deux centres de vaccination resteront ouverts aux étudiants et personnels dijonnais de l'Université de Bourgogne jusqu'à la fin mars.
Ils peuvent se rendre :
- Au centre de prévention et de santé universitaire de l’université : 6a, rue du recteur Marcel-Bouchard, à Dijon sur des horaires dédiés, de 13 heures à 15 heures (fermeture du 20 au 24 février 2017). Tel : 03 80 39 51 53. ?
- Au centre départemental de vaccination : 1 rue Nicolas-Berthot, à Dijon, de 9 heures à 17 heures. Tel : 03 80 63 68 02. ?
Info +
Le méningocoque est un germe très fragile qui ne survit pas dans l'environnement mais se transmet par la salive. Le vaccin utilisé, en dose unique, protège contre quatre souches de méningocoque (A, C, Y et W). La France a déjà connu des campagnes de vaccination massives contre la méningite au cours des années 2000, touchant plusieurs centaines de milliers de personnes dans certains départements.