Menaces de suppressions d'emplois à PSA : "l'Etat doit être vigilant" selon Sophie Montel

Publié le 17/10/2016 - 14:56
Mis à jour le 17/10/2016 - 16:57

Selon un document interne consulté par France Info et l’AFP ce lundi 17 octobre 2016, le groupe PSA pourrait recourir en 2017 et pour la quatrième année consécutive, à des départs volontaires et à d’autres mesures pour éviter des « plans collectifs de licenciements économiques avec phase contrainte ». 2 133 postes seraient concernés. Selon Sophie Montel, conseillère régionale FN de Bourgogne-Franche-Comté, « l’État doit être vigilant » dans un communiqué.

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Malgré des ventes en hausse de plus de 7 % en Europe au premier semestre 2016, la direction justifie cette décision en expliquant aborder l’avenir "avec prudence", sur fond de Brexit et de chute des ventes de véhicules diesel. Ces suppressions de postes seront l’objet de débats lors d’un comité central d’entreprise (CEE) extraordinaire qui doit se tenir ce lundi après-midi au siège de PSA Peugeot-Citroën à Paris, indique franceinfo. Du côté de la direction, on confirme qu’il sera bien question d’emploi lors de ce CEE, mais que "tout plan de suppression de postes" est exclu. "Ce n’est pas à l’ordre du jour", a indiqué un porte-parole du groupe à L’Express.

"Ces derniers 18 mois PSA a dégagé 2,4 milliards d’euros de bénéfices, et le prétexte avancé par le groupe pour ce nouveau plan (ce serait la faute aux incertitudes crées par le Brexit) ne sont absolument pas crédibles", indique la conseillère régionale en ajoutant que "PSA est en effet un groupe habitué à ce genre de plan, et il faut noter en parallèle que le recours aux intérimaires atteint des niveaux exceptionnels sur les sites de PSA." 

"L’État actionnaire doit ainsi exiger des explications à PSA sur ces révélations"

Pour Sophie Montel, "Il n’est pas acceptable de voir que PSA, groupe dont l’État est actionnaire à hauteur de 14%, ignore totalement la responsabilité sociale qui est la sienne. Les fruits des efforts réalisés et des sacrifices consentis par les salariés doivent être équitablement répartis. Elle précise que "C’est le sens de ce que Marine Le Pen propose pour que l’économie française fonctionne pour tous : participation et concertation doivent devenir les principes premiers de la gouvernance en entreprise. L’État actionnaire doit ainsi exiger des explications à PSA sur ces révélations, afin que la stratégie du groupe soit claire et ses objectifs partagés par tous."

Enfin, la conseillère régionale FN de Bourgogne-Franche-Comté conclut par le fait qu'"il serait bon que l’on fasse preuve de bon sens : il paraît en effet absurde que l’État, actionnaire de PSA, commande des véhicules produits à l’étranger comme il le fait pourtant régulièrement. Le patriotisme économique est ainsi un axe incontournable du renouveau industriel que Marine Le Pen souhaite mettre en œuvre."

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