erreur de manipulation
"Ce mardi 23 avril, l'Assemblée Nationale se prononçait en seconde lecture sur le projet de loi sur le mariage pour tous. Malgré une erreur de manipulation sur le boitier, je précise que je souhaitais voter contre, tout comme certains de mes collègues, notamment Henri Guaino et Luc Chatel qui ont fait la même erreur de manipulation que moi" a tenu à préciser ce même jour Alain Chrétien sur son blog consacré à son activité de député.
Pourquoi était-il contre ?
Il poursuit ses explications quant à son choix :"Je suis pour l'égalité des droits et donc favorable à l'amélioration du PACS par la création d'un contrat « union civile » qui n'intègre pas la notion d'adoption. J'ai d'ailleurs cosigné la proposition de loi de mon collègue UMP Daniel Fasquelle relative à l'institution d'une « Alliance civile » afin de compléter le cadre juridique existant du PACS".
"Je pense que la question méritait un vrai débat national et surtout pas la précipitation à laquelle nous avons assisté ces derniers mois. C'est pour ces différentes raisons que j'ai souhaité voter contre", poursuit-il. Précipitation, le mot est bien choisi. Alain Chrétien n’aurait pas dû se précipiter pour appuyer sur le bouton de vote électronique même s’il n’avait qu’un temps infime pour le faire et mieux viser !
Quand Cahuzac se trompe en votant pour Hollande
Dans un article du Figaro intitulé "Pourquoi les députés se trompent parfois de vote", Le Figaro rappelle que des erreurs se produisent à chaque scrutin public. Ainsi, en première lecture de cette même loi pour le mariage pour tous, le président de l’UDI, Jean-Louis Borlo, qui était pour avait voté contre, et inversement l’UMP François de Mazières qui y était opposé avait appuyé sur le bouton "pour". La même mésaventure était arrivée à François Hollande à deux reprises, alors qu’il était député de la Corrèze, ainsi que le rapporte Le Figaro : "En septembre 2011 puis en février 2012, le député PS à qui Hollande avait délégué son vote avait par erreur voté pour un texte du gouvernement Fillon. Le député en question n'était autre que… Jérôme Cahuzac."
Lire l’article du Figaro : ICI